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Commentaire de texte - La Controverse de Valladolid

Publié le 30/12/2020

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« Commentaire de texte sur un extrait de La Controverse de Valladolid Jean-Claude Carrière est né en 1931 en France.

Son œuvre, La Controverse de Valladolid , a été publiée sous forme de récit en 1992 puis sous forme de pièce en 1994.

Une controverse est un débat, une discussion sur une opinion ou des idées reçues.

Cette controverse a eu lieu entre 1550 et 1551.

Les protagonistes principaux sont Las Casas, un homme de l’Eglise qui est parti en Amérique et Sepulveda, un professeur savant.

Ces deux personnages s’opposent sur le fait que les indigènes, les Indiens d’Amérique, auraient une âme.

Las Casas, par ses voyages en Amérique, veut prouver que c’est le cas et que ce sont des hommes semblables aux chrétiens tandis que Sepulveda veut affirmer que ce sont des créatures.

Nous retrouvons le légat du pape, qui a pour but de trancher entre les deux en dirigeant la controverse.

Nous étudierons comment Carrière parvient à montrer l’horreur de cette colonisation par des procédés d’argumentations.

Tout d’abord, nous présenterons comment le théâtre de la cruauté est représenté puis nous aborderons comment la question des Espagnols et du Diable est interprétée.

Dans cet extrait, Carrière montre un théâtre de la cruauté à travers le témoignage oculaire et l’éloquence véhémente de Las Casas.

Las Casas, homme d’Eglise, s’est rendu en Amérique afin d’être l’aumônier des Espagnols.

Il a assisté un nombre incalculable de fois à des scènes terrifiantes.

En effet, on peut noter l’anaphore de l’expression « J’ai vu » ou « Je l’ai vu » qui insiste sur le fait qu’il était bel et bien témoin.

On retrouve cette anaphore tout au long de son discours.

Le fait qu’il ait été témoin va accentuer son discours qui va devenir très précis.

Lorsqu’il dit « aucun récit ne peut dire ce que j’ai vu », il insinue que le récit à suivre, c’est lui et que les autres sont faux ou atténuent la violence.

A travers ses témoignages, Las Casas condamne cette violence qu’il a vu et l’explique de façon véhémente. Tout au long de son discours, l’homme d’Eglise s’exprime avec éloquence de manière véhémente.

En effet, il y a la présence de nombreuses phrases exclamatives marquées par des points d’exclamation très fréquents.

Cela montre la force et la passion avec laquelle il s’exprime.

Il hausse le ton d’abord puis change de ton, pour être ému, il se mouche même.

Tout cela est annoncé sous forme de didascalies.

Sa grande éloquence est le fruit et la réussite de son discours.

Effectivement,. »

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