Commentaire de texte Hannah Arendt Art

« DM PHILO Hannah Arendt Ce texte est extrait de La condition de l’Homme moderne d’Hannah Arendt.

L’auteur va dans ce texte distinguer les diverses "choses" fabriquées par l'homme selon leur durée.

Parmi elles, les œuvres d’art.

Par définition les oeuvres d’arts sont la production de belles apparences ou de formes esthétiques, on parle de Beaux Arts ; leur existence se résumerait donc à cela.

Mais l’auteur va insister sur une particularité des œuvres d’art au niveau de leur durée de vie.

En effet ne sont-elles pas les seules choses fabriquées par l’homme qui défient le temps en atteignant une certaine immortalité ? Et pourquoi en est-il ainsi ? La thèse de l’auteur réside dans l’affirmation que les œuvres d’art soient les plus mondaines des choses comme elles durent plus longtemps.

Il leur accorde une supériorité par rapport aux autres fabrications de l’homme qui, elles, ont une durée de vie limitée. Comme énoncé précédemment, l’auteur va commencer (lignes 1 à 8) par faire une distinction entre les différentes fabrications de l’homme ainsi que leur durée de vie chacun, on retrouve les objets d’usages, les produits de consommation, les produits de l’action et nos fameuses œuvres d’art.

Mais comment pourrait-on expliquer que ces œuvres soient plus durables que les autres objets ? L’auteur parle alors de la supériorité de l’œuvre d’art (lignes 8 à 16), résidant dans le fait qu’elle ne soit d’aucune fonction dans la société humaine, elle n’a aucune utilité directe et n’est pas là pour satisfaire un quelconque besoin.

Nous étudierons donc ce texte en ces 2 parties. Il existe des choses « naturelles » et d’autres « fabriquées », ces dernières étant apportées par l’Homme pour différentes raisons.

Parmi elles les objets d’usage, ils possèdent une ou plusieurs fonctions d’usage définies, exemple : un micro-onde va servir à réchauffer ses aliments, un téléphone portable a une multitude de fonctions d’usage possibles (appeler, s’informer, lire l’heure), … Ces objets vont donc comme leur nom l’indique, s’user à un certain moment, mettant alors fin à leur durée de vie, ils ne seront plus fonctionnels pour telle ou elle raison.

Ceci est normal et connu même au moment de leur fabrication, on leur associe d’ailleurs un âge d’usage au bout duquel l’objet en question sera propice à ne plus fonctionner, ainsi qu’une garantie souvent, afin de l’échanger dans ces cas là Que cela soit une volonté économique ou non, dans tous les cas un objet finit par s’user..

L’œuvre d’art va s’opposer à ces objets d’usage par le fait, qu’elle, possède une « immortalité potentielle ».

En effet, le fait que les objets d’usages ne fonctionnent plus, résulte de leur utilisation quotidienne, ce qui n’est pas le cas pour les œuvres d’art qui ne sont justement pas fabriquées dans ce but.

Mais alors pourquoi les fabrique-t-on ? L’Homme a naturellement peur de la mort, en créant quelque chose persistant au-delà de notre existence, il essaierait peut-être en quelque sorte de conjurer la mort ? Il n’en reste pas moins qu’aucune utilité réelle n’est distinguable.. Toujours dans la famille des choses non naturelles, apparaissent les produits de consommation et de l’action.

Les uns étant destinés à justement être consommés, leur durée n’excède « à peine le temps nécessaire à les préparer », comme un chocolat chaud, admettons mettre 10min à le préparer, à la 12 e minute voire la 15 e , il est déjà consommé.

Ils. »