Databac

Commentaire de texte « Fulbert de Chartres, Lettre à Guillaume V, Duc d’Aquitaine, 1020 »

Publié le 28/11/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Commentaire de texte - « Fulbert de Chartres, Lettre à Guillaume V, Duc d’Aquitaine, 1020 ». Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« Commentaire de texte « Fulbert de Chartres, Lettre à Guillaume V, Duc d’Aquitaine, 1020 » La féodalité est une forme d’organisation de la société qui en Europe atteint son apogée au Moyen-âge.

La féodalité est apparue du X au XVe siècle avec le démembrement de l’Empire carolingien, conséquence du déclin de l’autorité publique et de l’affaiblissement du pouvoir central.

Ce texte est une lettre épistolaire de Fulbert de Chartres à l’intention de Guillaume V.

Cette lettre est relative à al notion de fidélité entre le seigneur et son vassal.

Cette lettre est une réponse à une première lettre envoyée par Guillaume V, qui demandait à Fulbert de Chartres qu’elles étaient les obligations que le vassal avait envers son seigneur.

Car pour l’historique le vassal de Guillaume V ne lui obéissait pas.

C’est à ce titre que Fulbert lui répond que la fidélité se résume en 6 points : « salut, sécurité, honneur, intérêt, facilité et liberté ». La question que l’on se pose alors est de savoir comment s’organise la relation féodo-vassalique selon Fulbert. Dans un premier temps, la relation entre un vassal et son seigneur repose sur des obligations et des sanctions mutuelles (I).

Puis dans un second temps l’auteur donne les éléments clés de la fidélité, à savoir la vassalité et la concession d ‘un fief (II). I.

Les obligations et sanctions mutuelles du lien féodo-vassalique. Le lien qui uni un seigneur à son vassal est un contrat de fidélité qui engendre des obligations et des devoirs réciproques aussi bien concernant le lien de vassalité que la concession en fief (A).

Par conséquence, le manquement à ces obligations, comme le dit l’auteur, entraîne aussi des effets, des sanctions (B). A.

Les obligations issues du lien de vassalité Le lien de vassalité engendre des obligations.

Ainsi, le vassal devient l’homme de son seigneur et doit le servir en respectant les six aspects soutenus par l’auteur : « être sain et sauf, sûr, honnête, utile, facile et possible ».

C’est à dire qu’il ne doit pas nuire à son seigneur d’une quelconque façon que ce soit en matière d’atteintes physiques, morales, patrimoniales ou juridiques.

Mais il doit aussi s’acquitter (l.

15) de « l’auxilium » et du « consilium ».

L’auxilium est une obligation d’aide militaire et financière.

L’auxilium militaire consiste à l’obligation de servir militairement son seigneur quand il est en guerre par l’OST, la chevauchée.

L’auxilium financière consiste en une aide financière dans quatre cas : le vassale doit payer la rançon du seigneur quand celui-ci est fait prisonnier, participer financièrement à l’adoubement de son fils aîné, au mariage de sa fille aînée et à sa croisade.

La consilium, quant à lui, consiste à l’obligation de conseil au sein de la cour du seigneur en matière de justice et d’organisation de la seigneurie, ce qui signifie que le vassal doit répondre présent à chaque fois que le seigneur fait appel à lui que ce soit en matière de justice comme en matière de conseil. En retour, le seigneur doit à son vassal « dans tous ces domaines, la pareille » (l.

15-16) dont l’entretien, d’où la concession en fief, le soutient, la protection en cas de conflit si le vassal est injustement attaqué et la justice.

C’est à dire que le seigneur doit pouvoir subvenir aux besoins de son vassal et être en mesure de le protéger.

Il doit aussi réunir sa cour de justice à chaque fois que son vassal à une action à faire valoir ou qu’il fasse l’objet d’une plainte (car les nobles sont jugés par leurs paires).

Comme tous devoirs et obligations, le manquement est sanctionné.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles