commentaire de texte Descartes - les méditations métaphysiques: En quoi peut-on voir dans ce texte que Descartes doute de tout ?
Publié le 18/03/2022
Extrait du document
«
SELMI
Shaïnès Commentaire de texte Descartes :
T04
________________________________________________________________________________
Descartes est un physicien, mathématicien et philosophe français du XVI ème
siècle, né à La
Haye en France.
Il a écrit plusieurs grand ouvrages dont l e texte que nous allons étudié qui est un
extrait du livre Les méditations métaphysiques.
Dans cet extrait, il expose sa thèse sur ses doutes
ainsi que sur son existence.
En quoi peut-on voir dans ce texte que Descartes doute de tout ?
Dans une première partie, nous verrons que Descartes doute de tout, ensuite qu’il pense que
quelqu’un lui donne ces doutes et enfin qu’il doute car il pense.
Tout d’abord, Descartes doute de tout.
En effet, dès la première ligne, on peut voir que
Descartes pense que tout ce qui est autours de lui est faux : « je suppose donc que tout ce que je vois
est faux » (l.1).
Descartes commence avec cette argument afin de montrer tout de suite quelle est sa
thèse.
Mais il dit également ceci car il remet en question tout ce qu’il voit.
Selon lui, tout ce qu’il
perçoit est le fruit de son imagination.
En effet, pour nous expliquer ceci, il utilise la chimère :
« corps, figure, étendue, mouvement et lieu sont des chimères.
» La chimère étant utilisée pour
illustrer une idée sans rapport avec la réalité ou alors un monstre imaginaire.
D’une part, le fait que
Descartes doute peut être rattaché à la chimère en tant que monstre car ce qu’il voit peut lui faire
peur comme un monstre.
D’autre part, les doutes de l’auteur peuvent être illustrés par la chimère qui
illustre une idée sans rapport avec la réalité, et ainsi les doutes de Descartes pourraient être
expliqués par le fait qu’il n’arrive pas à mettre en parallèle ce qu’il voit ainsi que ses idées avec la
réalité.
C’est pour cela qu’il parle de « mémoire menteuse » car la chimère invente des choses et le
fait douter.
De plus, on peut voir encore une fois qu’il doute car il dit : « »qu’est-ce donc qui sera
vrai ? Une seule chose peut-être : il n’y a rien de certain.
» Premièrement, le fait qu’il utilise le mot
« vrai », montre qu’il doute et qu’il se demande si ce qu’il voit ou pense est vrai ou faux.
Ensuite,
« peut-être », montre encore une fois une incertitude face à ses pensées.
Et il fini par nous dire que
rien n’est certain selon lui.
Nous venons de voir que Descartes doute de tout grâce à plusieurs exemples tirés d’un
extrait des Méditations métaphysiques .
Nous allons maintenant voir qu’il pense que quelqu’un lui
donne ces doutes.
Ensuite, Descartes pense que quelqu’un lui donne des doutes.
En effet, à partir de la ligne 4
jusqu’à 9 nous pouvons le voir.
Premièrement, Descartes commence par s’interroger.
On le voit
grâce aux multiples questions qu’il se pose.
Il commence par se demander comment il sait que c’est
la mémoire menteuse qui lui donne ses pensées et non autre chose : « d’où sais-je qu’il n’y a pas
quelque chose de différent de tout ce que je viens de recenser […] ? » (l.4).
Ainsi, nous pouvons
voir qu’il commence à penser que quelqu’un lui donne des doutes.
Il parle d’un Dieu qui lui
donnerai ses pensées ou quelque chose de la sorte car il dit « ou peut importe le nom dont je
l’appelle ».
De plus, « Dieu » est relié à la religion et religion vient du latin « religare » qui signifie
relier.
On peut donc se dire que Descartes cherche à relier ses pensées à quelque chose pour en
expliquer leurs origines.
Mais la religion est également relié à des croyances.
Croyances qui
peuvent être que Descartes croit que quelqu’un lui donne ses pensées.
Ensuite, on peut voir qu’il
continue de douter et qu’il se pose encore des questions sur l’origine de ses pensées.
Il dit :
« pourquoi le croirais-je, alors que moi-même, peut-être, je pourrais en être l’auteur ? ».
Nous.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- DESCARTES, Méditation I: l'épreuve du doute (commentaire)
- Descartes (1596-1650) - LES MÉDITATIONS MÉTAPHYSIQUES: DE DIEU AU MONDE
- Descartes (1596-1650) - LES MÉDITATIONS MÉTAPHYSIQUES : DE L'ÂME À DIEU
- Commentaire de texte sur un extrait du chapitre 3 du livre III des Misérables, de Victor Hugo : Le jardin de la rue Plumet. Il s'agira de voir quelle signification revêt ce jardin dans l'économie du roman et dans l'esthétique romanesque hugolienne.
- COMMENTAIRE DE TEXTE : “Stances à Marquise”, Pierre Corneille (1658)