Commentaire de Texte de Louis Ferdinand Céline Extrait de Voyage au bout de la nuit : Bardamu à l'hôpital psychiatrique
Publié le 16/05/2020
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Commentaire de Texte de Louis Ferdinand Céline
Extrait de Voyage au bout de la nuit : Bardamu à l’hôpital psychiatrique
Intro:
La guerre a influencé de nombreux auteurs à écrire des romans sur la guerre tel que André Malraux ou
Franz Kafka, mais c’est surtout avec Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline publié en 1932
que nous découvrirons la perception et les méfaits de la guerre qui ont touchés tant de personnes.
Dans l’extrait étudié, Bardamu se situe dans un hôpital psychiatrique suite au traumatisme de la guerre et c’est à ce moment qu’il reçoit la visite de sa petite amie.
C’est par Bardamu que nous découvrirons
comment l’auteur dénonce la guerre et par quel moyen il nous amène vers une vision pe ssimiste.
Tout d’abord, nous pouvons commencer sur le fait que Céline pense que la guerre est une erreur
et il nous décrit cette mésaventure comme s’il avait perdu quelque chose durant celle -ci : " je ne
veux plus mourir ", on pourrait penser qu’il a été sur le point de mourir mais qu’il a été sauvé.
Mais la représentation de la mort est bien présenté ici avec son champs lexical : "mort " ;
"cimetière" ; " cendre " ; " soldats tués ".
Il l’utilise pour montrer que la guerre est quelque chose
de terrible es t que la mort y est sans cesse présente.
Pour lui, la guerre n’est qu’une erreur et il
n’en aurait jamais fait partie si cela n’avait pas été une obligation, on peut même décrire le
narrateur comme un pacifiste : " je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans ", il sait que c’est
lui qui a raison et il le montre en étant sûr de lui et de ses choix : " c’est moi qui est raison , parce
que je suis le seul à savoir ce que je veux " ensuite il utilise une phrase exclamative pour donner
d’avantage d’affirmation sur l’inutilité de cette guerre et donne d’avantage d’assurance au
narrateur puisqu’il utilise l’impératif : " voyez donc bien qu’ils sont morts pour rien , Lola ! " Il
compare même les soldats avec des objets qui ont aucunes utilités tel que " soldats tués " avec
" dernier atome de ce presse ? " ou encore « votre crotte du matin ».
Pour lui, il n’y a aucun
accord possible sur ce sujet car le verbe " refuser " est présent à plusieurs reprise lorsqu’il dit " je
refuse la guerre " ou encore " je refuse to ut net ".
Pour revenir à ce qu’y a été dit précédemment, c’est Céline qui a raison, il nous explique que la
guerre est une mauvaise chose et quelle est inutile.
Au contraire des hommes, des soldats qui y
participe et sont en faveur de la guerre.
Il se met en position d’être seul contre tous quand il
utilise l’hyperbole " seraient -ils neuf cent quatre -vingt -quinze millions et moi tout seul " il
insiste bien sur le fait qu’ils sont tous et lui est tout seul.
Le " moi " de l’auteur est d’autant plus
présent dans ce texte il se présente comme une genre de victime et veut qu’on le plaigne c’est
pour cela qu’il insiste d’autant plus sur lui.
Pour obtenir de la compassion de sa pet ite amie,
Lola ; il s’appuie sur le registre pathétique afin de se faire plaindre par celle -ci surtout dans la
phrase : " je ne crois pas à l’avenir Lola ".
Dans cette phrase on pourrait penser qu’il est même
condamné et qu’il ne peut plus rien faire, ni rien changer..
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