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Commentaire de texte Candide: le palais et la ville d’Eldorado.

Publié le 05/03/2021

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« 24/04/2020 Commentaire Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières, de nombreux auteurs comme Montesquieu, Voltaire et les Encyclopédistes cherchent à faire progresser les hommes vers la liberté, le bonheur et le savoir en plaçant leurs connaissances intellectuelles et scientifiques au centre de leurs œuvres, allant à l’encontre des croyances et des superstitions de l’époque.

Candide conte l’histoire du personnage éponyme, il traverse le monde afin de retrouver sa bien-aimée, Cunégonde. Ce roman montre les aventures d’un innocent qui découvre le monde et les hommes.

Le passage de l’Eldorado marque une pause dans les mésaventures de Candide puisqu’il trouve enfin un endroit pacifique avec son ami Cacambo.

Tous deux sont invités au Palais Royal.

C’est alors l’occasion de décrire le palais et la ville d’Eldorado. Que cherche-t-il à décrire réellement ? Nous verrons dans un premier temps qu’il s’agit de la description d’une utopie puis nous montrerons que cette utopie est en fait au service d’une critique de la société européenne Voltaire décrit une utopie en présentant un monde nouveau pour Candide mêlant exotisme et merveilleux.

En effet, on retrouve en premier lieu le thème du merveilleux avec le champ lexical de la grandeur : « grands officiers, grandes officières » l.3.

D’autre part, c’est un monde nouveau pour Candide donc sa description ne peut être qu’imprécise, c’est pour cela qu’on observe des adjectifs approximatifs comme « une espèce de pierreries » l.13, ou encore « une odeur semblable à celle du girofle et de la cannelle » l.14 ou le prénom de son ami « Cacambo » qui est exotique.

Ensuite, on remarque un lieu exotique « fontaine d’eau rose, celles de liqueurs de canne de sucre »l.13.

Enfin, la présence répétée d’hyperboles et l’emploi de superlatifs tel que « le plus de plaisir » l.17 montrent l’Eldorado comme un monde parfait où règne paix et bonheur. En somme, la ville d’Eldorado est dépeinte telle un lieu de démesure et d’abondance.

La perfection du lieu est soulignée d’abord par le pluriel utilisé pour décrire les bâtiments et les monuments immenses comme l’accumulation « édifices publics élevés jusqu’aux nues, les marchés ornés de mille colonnes, les fontaines d’eau pure, les fontaines d’eau rose » l.11 ; puis par les hyperboles qui montrent encore la démesure « deux files chacune de mille musiciens » l.4 ; m ais également la multiplicité des personnes et les grands nombres pour décrire les monuments qui permettent au lecteur de visualiser la ville et qui en donnent presque le tournis comme « officiers, officières »l.

3, ou encore la répétition de « mille ». Le lieu que décrit Voltaire est une utopie, un monde parfait en tout domaine.

Sur le plan politique, l’Eldorado adopte une monarchie libérale, la liberté de penser est ancrée avec un monarque tolérant et il n’y a aucune tyrannie « on ne plaidait jamais, il s’informa s’il y avait des prisons, et on lui dit que non » l.16.

Il y a une égalité entre hommes et femmes dans une société pacifiste « grands officiers et les grandes officières » l.3 ; que ce soit en termes culture « une galerie de deux mille pas, toute pleine d’instruments de mathématique et de physique » l.18.

De plus, dans le domaine architectural, on remarque que c’est une société urbaine « édifices » l.11, « galeries » l.18 , « marchés » l.11 , « grandes places » l.13. Si Voltaire dépeint un monde parfait qui représente l’idéal des Lumières il nous laisse cependant deviner que ce monde n’existe pas et qu’il a surtout une fonction de critique. Ainsi, Voltaire critique la société européenne dans laquelle il vit à travers la description de l’utopie d’un monde parfait qui s’oppose à tous les défauts connus des sociétés réelles.

Il critique d’abord la monarchie absolue des rois de France qui s’oppose à une instance de justice ici : « Candide demanda à voir la cour de justice, le parlement ; on lui dit qu’il n’y en avait pas et qu’on ne plaidait jamais » l.14.

Il se moque de la tyrannie insupportable et le fanatisme royal avec l’anaphore en « si. »

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