Commentaire d’arrêt : cour de cassation chambre commerciale ,audience publique du 27 février 1996 N° de pourvoi 94-11241
Publié le 21/10/2021
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Commentaire d’arrêt : cour de cassation chambre
commerciale ,audience publique du 27 février
1996 N° de pourvoi 94-11241
Dans un arrêt de rejet rendu par la chambre commerciale de la cour de cassation le 27 février 1996 ,
est un arrêt fondamental nommé arrêt Vilgrain qui aborde la notion d’information pré-contractuelle
et consacre un nouveau principe celui de déloyauté .
En l’espèce dans l’arrêt du 27 février 1996 , il s’agissait d’une personne physique (Mme X ) ayant
reçu des actions par voie d’héritage , et devenu donc actionnaire , elle prit la décision de vendre ses
actions au prix de 3000 francs l’unité au dirigeant de la société mentionné dans l’arrêt et également
a des acquéreurs tiers pour lesquels le dirigeant de la société s’était porté garant .
suite a la vente
effectué des actions , le dirigeant de la société et les consorts ont décidés de céder leur action a une
autre société pour le prix de 8000 francs .
Lorsque l’actionnaire ayant cédé ses actions au pris de
3000 francs eu vent de la vente , elle assigna les auteurs de la transactions en justice en considérant
avoir été victime d’un consentement vicié par une réticence dolosive.
La cour d’appel a répondu de façon favorable au demandeur de l’action en justice , car elle a estimé
que le DOL avait bien été caractérisé mais uniquement au regard du président de la société .
La cour
d’appel a condamné le 19 janvier 1994 le président pour réticence dolosive .
Le président de la
société décida de contester la décision rendue par la cour d’appel et forme un pourvoi en cassation .
La question de droit qui se posait dans cet arrêt était de savoir si l’existence d’un silence de la part
d’un dirigeant d’une société lors d’un contrat de vente peut-il constituer un comportement vicieux
contraire au principe de bonne foi et déloyauté ?
La cour de cassation affirme la décision rendue par la cour d’appel de paris et rejette le pourvoi .
La
cour a considéré que le président de la société à arboré un comportement déloyal envers une
actionnaire faisant partie de sa société ., et a reconnu l’existence d’une réticence dolosive due a son
silence sur l’information concernant la vente des actions .
pour comprendre la position prise par la cour de cassation il convient d’aborder dans une première
partie la reconnaissance explicite de l’obligation pré-contractuelle d’information dans la relation
entre contractants (I) et dans un second temps la consécration du principe de déloyauté (II)
I.
La reconnaissance explicite de l’obligation pré-contractuelle d’information.
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