Commentaire composé Partie 7 chapitre 2 Germinal de Zola
Publié le 03/01/2024
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Commentaire composé
Partie 7 chapitre 2
Germinal de Zola
Ce texte est un extrait de Germinal, écrit par Emile Zola en
1885 et qui est le treizième volume des Rougons-Macquart.
Ici,
il nous fait la description du sabotage du Voreux par un homme
dont le nom n'est pas mentionné.
Il adopte une focalisation
interne puisqu'il sait ce qu'il pense ou le cas échéant.
Ce qu'il
ne pense pas comme à la ligne 27 avec « l'idée d'aller changer
de vêtement ne lui vint même pas » De plus son statut semble
être
hétérodiégétique.
Ainsi,
nous
allons
pouvoir
nous
demander comment les nerfs se comportent selon ce que l'on
fait.
Pour répandre à cela, nous verrons que Zola fait une
description de cet endroit souterrain assez bien dramatisé.
D'autre part, nous verrons ce que peut bien pouvoir faire un
homme dans un endroit aussi peu attirant et pour finir nous
aborderons le thème de l'influence du milieu et de sujet de ses
actions sur son comportement nerveux.
Mais commençons tout d'abord par analyser la description
qu'effectue Zola de cet endroit :
En premier lieu, nous pouvons constater que la première des
choses dites à propos de ce lieu, c'est qu'il est sombre.
En
effet, il peine à voir puisqu'il utilise parfois des « allumettes »
que l'on retrouve plusieurs fois (l.1.7) et qui s'éteignent
facilement s'est pourquoi il n'en enflamme une que rarement.
Pour se guider, il va même à « tât[er]de la main » (l.1) puisqu'il
fait « nuit » (l.8) et pour insister sur le fait que nulle lumière
n'y parvient, il utilise un pléonasme tel que « profondeur sans
fond de ténèbres ».
En effet, on peut se trouver au plus
profond et au plus obscur de tout.
De même, on comprend que
cela se situe en profondeur puisqu'à la ligne 26, on apprend
qu'il « remont[e] les échelles » à travers un « goyot » (l.20) qui
est un mot plus utilisé de nos jours.
D'autre part, avec «
l'horreur noire de ce trou » (l.10).
Ces deux notions sont
confirmées et vont même à montrer que ce personnage
descend malgré les peurs que le noir lui procure.
C’est donc
bien un endroit pas très accueillant et nous allons continuer de
le prouver.
En effet, l'obscurité de ce trou n'est pas le seul facteur
répulsif
puisqu'il
y
a
notamment
l'humidité
qui
est
omniprésente puisque la lumière ne passe pas comme on vient
de le voir.
Donc, pour en revenir au sujet de l'humidité, Zola
aborde ce thème à partir de la ligne 6 avec « l'eau qui
s'échappait en jets minces l'aveuglait, et le trempait d'une
pluie glacée » (l.6-7).
Dans cette phrase, nous pouvons
comprendre que cette eau sortie des brèches le gène.
De plus
« pluie glacée » est une hyperbole et «jets minces » et « pluie
» forment un pléonasme (l.6).
D'autre part, cette humidité
l’empêche de travailler puisqu'elle est la cause de l'extinction
rapide des allumettes avec « deux allumettes s'éteignirent» et
toutes se « mouillaient» (l.7).
C'est une phrase assez courte
qui montre la brièveté de l’action avec en plus l'utilisation du
passe simple; on prouve ainsi que l'eau est très puissante.
De
plus, dans les phrases qui suivent, on nous fait savoir que la
tombée de l'eau s'intensifie à travers une gradation entre «
Jets minces » (l.6) « le trempait d'une pluie » (l.6) et « averse
» (l.10).
De même, le champ lexical de l'eau est donc bien
présent comme je viens de le prouver avec toutes les citations
de ce paragraphe.
Enfin, pour finir cette première partie, on va mettre en
évidence les risques que cet homme prend et qui s'ajoutent au
problème de l'obscurité et du froid ainsi que de l'humidité.
En
effet, avec « s'égarait» (l.2) on comprend qu'on peut s'y
perdre étant donné qu'il y fait noir.
De même, toujours dans
cette phrase, on apprend qu'il marche à travers des « poutres
gluantes » (l.2); c'est donc un endroit sale et absolument pas
accueillant.
Cette idée se confirme à la ligne 20 quand on
apprend que les « échelles » ont un « goyot », mot qui
d'ailleurs appartient au lexique spécifique et utilisée là pour
donner un effet de réel.
Enfin à la ligne 2 l'auteur nous dit que
« le péril grandit encore » du fait de s'attaquer « aux pièces
mêmes ».
Nous comprenons donc bien que cet endroit noir, humide, sale
et dangereux et donc pas accueillant n’est pas fait pour
l'homme et pourtant celui-ci y descend.
Ainsi, nous allons voir
la raison pour laquelle il s'y aventure.
En premier lieu, nous allons nous demander quel genre de
travail il peut faire dans cet endroit.
Pour expliquer cela, nous
pouvons nous appuyer sur le début du texte qui commence avec
« d'abord, il tâtait de la main, puis il travaillait » (l.1).
On
apprend que dans ce texte il va nous faire la description de son
travail à travers une énumération puisqu'il utilise un lien
logique de départ.
«D’abord» et enchaine avec « puis ».
On
apprend de plus par l'expression « il tâtait de la main » que
c'est un manuel.
Cette idée est confirmée par le fait qu'il se
sert d'outils comme « la clef » (l.3) qu'il utilise pour «
desserr[er] les vis » (l.2).
Il y a donc dans cette partie du
texte le champs lexical du bricolage avec « vis » (l.2), « pièces
» (l.3-4) « clef » (l.3) « le trouait », « la sciait » (l.4), « scie »
(l.12) et « outils » (l.16) puis avec « le cuvelage » (l.11) et
vilebrequin » (l.12) qui sont des mots tirés d'un lexique
spécifique du bricolage et de la mine c'est donc là un moyen de
comprendre où il travaille et de quelle classe sociale il est issu.
En second lieu nous allons montrer que son travail là n'est
finalement pas seulement du bricolage mais plutôt un combat
et un sabotage comme le montre l'expression ligne 3 « il
s'attaqua » En effet, l'auteur nous dévoile peu à peu le but
principal de cet homme que l'on va maintenant appeler
Souvarine.
Tout d'abord, on apprend avec « s'acharnait contre
elle » (l.4) et « pour quelle perdit de la résistance » (l.5) que ce
combat n'est pas facile puisqu'il est obligé d'utiliser ses outils.
De même, il se débat contre le « cuvelage » (l.11) puisqu'il
n'arrive même plus à savoir là où taper il frappe dans tous les
sens avec « tapait où il pouvait» (l.11).
Cela s'explique par une
envie de tuer puisqu'il est « pris du besoin de l'éventrer tout
de suite » (l.12).
De plus il se bat avec « férocité » (l.13), c'est
donc un combat brutal et violent compare à celui de deux
personnes ennemies avec « exécrait » (l.14).
Cependant, la mine
n'est pas une personne ni un animal bien qu’elle soit animalisée
puisqu'elle devient une « bête » (l.23), pire encore, « bête
mauvaise » (l.14) et « à la gueule toujours ouverte » (l.15)
C’est donc un sabotage qui n'est pas totalement gratuit à en
croire l'atrocité de cette «bête».
En effet, elle avale des
hommes sans cesse qui....
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