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commentaire composé "Le Soleil" de Charles Baudelaire

Publié le 09/02/2022

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« Commentaire composé, « Le soleil », de Charles Baudelaire Introduction « Le soleil » est le deuxième poème de la section « Tableaux parisiens », des Fleurs du mal de Charles Baudelaire.

C’est un poème en alexandrins aux rimes plates et qui se compose de trois strophes.

En mettant au premier plan le thème nouveau de la ville, Baudelaire y expose sa conception du travail poétique : c’est de la flânerie et de la déambulation dans la ville que naît la poésie.

C’est de cette effort diurne et sous le signe du soleil que le poème tire sa force et ses pouvoir salvateurs.

Dans un premier temps nous verrons comment Baudelaire associe flânerie urbaine et travail poétique, puis nous essayerons de voir en quoi ce travail poétique, né sous le signe du soleil, est porteur d’une nouvelle esthétique. I Le travail poétique : 1) Le thème de la ville : Dans ce deuxième poème de « tableaux parisiens », la ville apparait comme une inspiratrice et une source d’images poétiques.

En effet nous observons la présence d’un champ lexical associé à la ville : « faubourg », « ville », « toits », « pavés », « villes », « hôpitaux », « palais », et qui désigne l’espace urbain comme une matière poétique inépuisable.

Cette nouvelle thématique associée chez Baudelaire, à la modernité, vient supplanter (remplacer) la nature chez les romantiques, mais sans la faire disparaitre complètement.

En effet, les éléments naturels sont assez présents dans ce poème : « champs », « blés », « roses », « moissons », mais sont relégués au deuxième plan.

2) La flânerie poétique Il est aussi intéressant de noter que l’image de la ville ici est assez inquiétante, il s’agit d’un coin reculé « un vieux faubourg », « coins », un espace de la marge caractérisé par la misère « masures » et la débauche « luxures », comme si le poète avait une préférence pour les sentiers reculés et cachés, les ruelles « secrètes » qu’il est le seul à connaître.

Ces lieux de la marge, d’un Paris inconnu et miséreux, recèlent des trésors poétiques.

Pour Baudelaire, la poésie est associée à une quête, à une recherche : la déambulation et la flânerie dans les. »

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