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Commentaire composé: le Parachutage de NORBERT ZONGO

Publié le 25/03/2025

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« PLAN INTRODUCTION I- la présentation de l’œuvre 1- la biographie de l’auteur 2- la bibliographie de l’auteur 3- le résume de l’œuvre II- études des personnages 1- les personnages principaux 2- les personnages secondaires III- études thématiques 1- les thèmes principaux 2- les thèmes secondaires IV- l’espace et le temps 1- l’espace 2- le temps V- le bilan de l’œuvre 1- le bilan positif 2- le bilan négatif VI- la portée de l’œuvre 1- la partie qui nous a plu 2- la partie qui nous a moins plu CONCLUSION INTRODUCTION Après les indépendances, on assiste à une mal gouvernance du pouvoir au sein des sociétés africaines.

C’est ce que l’œuvre (le Parachutage) du célèbre journaliste NORBERT ZONGO veut nous faire comprendre.

Cette œuvre qui se veut être le moralisateur des immoraux, le chemin des déroutés, le repère des hybrides nous donne une image de la classe politique Africaine.

Mais à côté de celle-ci, il y’a ceux qui sont restés fidèles à leurs ancêtres, cultivant la tolérance, le pardon, la pitié, le soutien, ce sont ceux qui se veulent hospitaliers, ceux qui s’oublient pour le bien des autres : le paysans.

Dans ce roman l’auteur nous fait vivre le régime imaginaire d’un dictateur.

Il décrit tout au long de son œuvre la nécessité de vivre la quête de la liberté le droit et l’injustice.

Tout au long de notre travail nous étudierons l’œuvre en profondeur. I- 1- La présentation de l’oeuvre La biographie NORBERT ZONGO est né le 31 juillet 1949 à KOUDOUGOU.

Inscris à l’école nationale de KOUDOUGOU-primaire, il fait la 3e au cours normal de KOUDOUGOU en octobre 1969 mais est interdit d’accès à toutes les classes de la seconde des établissements secondaires du BURKINA.

Les raisons de cette interdiction restent inconnues.

Il devient instituteur adjoint à partir de 1971 il obtient son baccalauréat en 1975, il s’inscrit à la faculté de droit à l’université d’ABIDJAN où il pote pour l’examen terminal unique (ETU).

Il deviendra plus tard professeur de Français au lycée saint joseph à OUAGADOUGOU.

Il est admis à l’institut supérieur de presse du conseil de l’entente à LOME.

Il lia amitié avec un conseiller du président EYADEMA qui avait rejoint l’opposition.

NORBERT ZONGO sera cherché ainsi que son ami par le service de renseignement togolais.

Il réussit à s’échapper et fuit vers le GHANA.

Conduit à l’ambassade de la haute volta, il sera arrêté et détenu à la gendarmerie de OUAGADOUGOU pendant une année (1981-1982).

Il poursuit ses études de journalisme plus tard avec l’aide de l’écrivain AMADOU KOUROUMA en 1984 à l’école supérieur de YAOUNDE.

Il revient au BURKINA FASO en 1986 et forge ses premières armes dans des organes de presse d’état tels que SIDWAYA et CARREFOUR africain.

Ses analyses critiques sur la vie amène le pouvoir à l’affecter à BANFORA.

Il refuse et rend sa démission puis crée son propre journal en juin 1993.

NORBERT ZONGO sera assassiné le 13 décembre avec trois personnes qui l’accompagnaient alors qu’il enquêtait sur la mort de DAVID OUEDRAOGO. 2- La bibliographie Engagés dès le début de son cursus scolaire dans le journalisme avec son journal (LA VOIE DU COURS NORMAL), sa carrière de rêve, NORBERT ZONGO s’est plus consolidé dans ce métier.

Ainsi de son vivant, il n’a écrit que deux romans.

Le premier (LE PARACHUTAGE) dont nous parlerons dans notre exposé qui est paru en 1988 aux éditions ABCcommunication ; et le second (ROUGBEINGA) en 1990.

En 1990 avant ces deux romans, il publie une pièce de théâtre titré « ET VOUS VOULEZ QU’ON PRENNE L’AFRIQUE AU SERIEUX ».

La pièce a été écrite en 1972 et sélectionné au concours théâtral interafricain et diffusé à l’émission première chaine sur les ondes de la RTI.

A cela s’ajoute deux recueils de nouvelles qui sont « REQUIEM POUR UN SOUVENIR » et « LE PECHEUR DU DESERT ».

il faut noter qu’il préparait la suite du roman parachutage dont il avait par ailleurs annoncé la réédition pour la fin de l’année 1998. 3- Le résume de l’œuvre LE PARACHUTAGE est une œuvre peignant une satire politique.

GOUAMA le messie qui a conduit le pays de WATINBOW à l’indépendance se livre à la mal gouvernance : le détournement de dernier publics, torture du peuple et de l’armée… mais il fut désagréablement surpris par un coup d’état orchestré par son état-major général, MARCEL son conseiller et monsieur l’ambassadeur.

Il réussit à s’échapper.

Dans la fuite, il bénéficie de la grâce de nombreuses personnes telles que les pécheurs et les étudiants qu’il avait fait prisonniers pour communisme.

Ces derniers le sauveront et l’accompagnerons jusqu’à ZAKRO ou il organise la reconquête de son pouvoir.

Il transfert tous ses biens de la SUISSE à la banque centrale de ZAKRO sur le conseil de son ami DAGNY président de la république de ZAKRO. Ainsi fait il s’envole en avion pour rencontrer son ami afin d’élaborer un plan pour conquérir son fauteuil, mais la trahison triomphera sur l’amitié.

DAGNY le livra aux putschistes.

Après un apéritif but dans l’avion, il se réveille dans une cellule de WATINBOW. Il plongea dans le regret de ne pouvoir pas écouter les conseils de ses compagnons de route, regret de ne pouvoir plus dire ce qu’il pense.

Il lègue sa fortune au nouveau président croyant obtenir sa clémence.

Contre toute attente, il sera accompagné au champ d’exécution très tôt le matin. II1- ETUDE DES PERSONNAGES LES PERSONNAGES PRINCIPAUX GOUAMA : il est le président de WATIBOW dès les indépendances.

Orgueilleux, naïf, pervers, sadique, son pouvoir était caractérisé par la violence, la corruption, le règne sans partage.

Il est le président de la république, père fondateur de la nation, guide éclairé, le grand timonier.

Il sera renversé par ses plus proches collaborateurs. MARCEL : conseillé de GOUAMA, il est le collaborateur direct de M.

l’ambassadeur.

C’est lui qui rédige les discours de GOUAMA.

Il est chargé avec d’autres personnes de protéger le pouvoir du père fondateur de la nation.

Mais il complotera avec M.

l’ambassadeur pour renverser le président. Etienne kODIO : chef d’état- major de GOUAMA, il est celui qui dirige l’armée de WATINBOW.

Il organise avec M.

l’ambassadeur un coup d’état pour renverser GOUAMA.

Il deviendra président après le coup d’état. M.

L’ambassadeur : homme politique de la métropole, agent diplomate envoyé à WATINBOW.

Il est un homme sûr du président, l’aide pour tout ce qu’il entreprend dans le pays.

Il sera la personne source qui a aidé KODIO a orchestré le putsch. 2- Les personnages secondaires TIGA : c’est le frère du président GOUAMA, son conseiller très spécial.

Il était chargé de lui fournir toutes protections nécessaires.

Il a des relations avec les grands marabouts des pays voisins.

En réalité, il suivait GOUAMA dans ses voyages pour vendre ses stupéfiants et or pour se faire une fortune. Les commandants KEITA et OUEDRAOGO : taxés d’avoir comploté pour un coup d’état, ils ont été assassinés pour pouvoir laisser la voie libre aux putschistes SANOU : c’est un marabout résident dans la république de ZAKRO.

Il aidera GOUAMA à fouir lors d’un coup d’état. Jean marie : boy de TIGA.

C’est lui qui exécute les basses œuvres de TIGA lorsqu’un marabout le recommande.

Il sera tué par un buffle de leurs fuites vers ZAKRO. KOULIBALY et ses compagnons : ils aideraient le président GOUAMA à fuir.

Ils ont été prisonniers de GOUAMA, taxé de communistes. Diallo le FEYSSART : étudiant qui n’a pas pu terminer ses études en France, il a été jugé et emprisonner pendant sept ans pour trafic de stupéfiant.

Mais le vrai motif du jugement était communisme et subvention. Les pécheurs : ils sont chargés d’aider le président fugitif et ses compagnons à atteindre la république de ZAKRO. LE CHEF DES PECHEURS : cousin de DIALLO, il est l’hôte de DIALLO et ses compagnons.

Il représente avec tous les villages le monde ignorant, délaissé, sans importance aux yeux des dirigeants ; mais en même temps vu comme honnête qui n’a pas encore perdu ses racines. C’est le monde cultivant l’hospitalité, la pitié et l’oublie de soit pour le bien d’autrui. iii- ETUDES THEMATIQUES 1- LES THEMES PRINCIPAUX a- Le pouvoir à vie Le pouvoir politique du WATINBOW est caractérisé par la patrimonisation du pouvoir, il tend à se confondre avec la chefferie traditionnelle ou le pouvoir est donné au chef ou au roi jusqu’à sa mort.

Le règne de GOUAMA s’identifie à cela.

Draper sous la démocratisation le pouvoir est à vie (voir sa visite à zamb’woaga page47).

Il n’élimine toute personne qui constituerait une menace à son fauteuil présidentiel.

C’est ainsi que pour pouvoir accédé au trône il fallait passer par un coup d’état. b- Le coup d’état Il est le moyen par excellence pour accéder au pouvoir.

La cause est qu’il n’y’a pas de multipartisme encore moins d’élections présidentielles.

Le pouvoir en place organise la gouvernance avec ses hommes de mains, les membres de sa famille et les autres présidents des pays voisins avec l’aide du colonisateur.

Si le président meurt c’est son.... »

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