commentaire composé: «La petite Madeleine»
Publié le 20/01/2022
Extrait du document
«
Marcel Proust, le grand écrivain du début du XX siècle, a écrit l’un des chefs-
d’œuvre les plus impressionnants intitulé A la recherche du temps perdu.
Celui-ci
est une vaste somme romanesque de sept volumes publiés à partir de 1913.
Du côté
de chez Swann est le premier volume de cet ouvrage et « La petite Madeleine » en
fait partie.
Dans cet extrait, il y a un « je » qui est le narrateur omniscient et
également le moi sensible et le moi intellectuel.
Il narre le surgissement d’un
souvenir provoqué par une sensation : le goût et l’odeur d’une petite madeleine.
Dans cette étude, nous allons voir comment Proust montre-t-il ses souvenirs du
passé à travers une petite madeleine.
Nous allons examiner le souvenir involontaire
en tant que thème principal, le temps du passé et du présent, puis l’existence d’un
moi sensible et intellectuel.
Avant tout, ce qui est très évident dans ce texte, c’est l’évocation de souvenirs
d’enfance du narrateur.
Il parle de la madeleine qui est donc liée à un souvenir ; en
effet, quand il était enfant, sa tante lui préparait des madeleines trempées dans du
thé.
Le fait de sentir l’odeur de ces gâteaux a fait ressurgir ce fragment d’enfance et
il se souvient aussi des choses qu’il avait l’habitude de faire.
C’est pour cette
raison que nous voyons les verbes de l’imparfait comme « sentais », « devait »,
« j’allais » etc.
dans le texte.
Comme on vient de dire, le souvenir est un thème majeur de ce texte mais cette
réminiscence est involontaire et fugitive puisqu’il fait allusion à cette inconscience
en disant que « à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha
mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi.
» et
que « Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première,
une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde.
»
Dans ce texte, il semble que l’auteur essaie de dire que certains objets ou odeurs
appellent les souvenirs ; cela nous montre que le passé peut redevenir présent ;
autrement dit, la dualité du présent et du passé disparaît.
En conséquence, il
dépeint l’image d’une subjectivité emprisonnée dans le passé qui est incapable
d’oublier.
Comme nous pouvons voir dans ce texte, le récit a été raconté par le pronom
personnel « je » et l’adjectif possessif comme « mon », « mes » est amplement
utilisé ; donc on pourrait dire qu’il y a deux « moi » : le moi sensible qui approuve
les sensations physiques et le moi intellectuel qui est l’esprit du narrateur.
Selon
Proust, ce qui doit retrouver la vérité, c’est l’esprit mais il est incapable de.
»
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