Commentaire composé la malade imaginaire - scène 5 de l’acte II
Publié le 04/01/2022
Extrait du document
«
NTRODUCTION
[Amorce] Pour les classiques, la comédie avait pour but de faire rire le public
(« plaire »), mais aussi de le faire réfléchir (« instruire »).
En 1676, dans Le Malade
imaginaire, Molière met en scène Argan, qui fait vivre son entourage au rythme de ses
maladies imaginaires et qui, par intérêt personnel, veut marier sa fille Angélique à un
étudiant en médecine.
[Présentation du texte] Dans la scène 5 de l’acte II, il reçoit
M.
Diafoirus, médecin célèbre, et son fils Thomas pour les présentations et la demande
en mariage.
[Annonce des axes] La scène, très efficace à la représentation, mêle le
comique de situation, de caractère [I] et de parodie [II].
Mais elle est plus sérieuse
qu’il n’y paraît : Molière y fait la satire des mœurs de son temps et de certains de ses
contemporains [III].
I.
THÉÂTRALITÉ ET COMIQUE D’UNE RENCONTRE « AMOUREUSE »
1.
Une scène animée et comique, efficace à la représentation
Le plateau est bien rempli.
Deux « camps » sont en présence et animent la scène avec
des personnages très variés, vieux et jeunes, maîtres et serviteurs : d’un côté, les
deux pères (Argan et M.
Diafoirus) et le jeune prétendant Thomas ; de l’autre,
Angélique, la fille d’Argan, et la servante Toinette.
Décor, costumes et accessoires composent un spectacle pittoresque : la déclaration se
déroule dans un intérieur bourgeois ; le père et le fils Diafoirus sont en habit de
médecin (longue robe et haut chapeau noirs, fraise autour du cou) pour impressionner
Argan et sa famille ; sans oublier la « grande thèse roulée » que Thomas sort de sa
poche.
Les didascalies internes sont les informations sur la mise en scène données dans
les répliques mêmes des personnages.
Le comique de scène repose aussi sur les gestes : les didascalies externes et internes
indiquent les gestes autoritaires et directifs de M.
Diafoirus (« Allons, Thomas,
avancez ») et d’Argan (« Allons, saluez monsieur ») mais aussi les hésitations de
ce « grand benêt » de Thomas (« Où donc est-elle ? »).
Il faut imaginer des courbettes
et des saluts, ridicules et mal assurés de la part de Thomas, contraints et forcés de la
part d’Angélique.
Enfin, les répliques impertinentes de Toinette suggèrent son rire
moqueur.
La scène laisse une large liberté aux acteurs pour exagérer gestes et
mimiques.
[Transition] Mais c’est surtout Thomas Diafoirus qui donne à la scène sa dimension
comique..
»
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