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Commentaire composé Candide Chapitre XIX de « En approchant de la ville … » à « … il entra dans Surinam. »

Publié le 15/05/2020

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« Commentaire composé Candide Chapitre XIX de « En approchant de la ville … » à « … il entra dans Surinam.

» Candide est un conte philosophique de Voltaire publié en 1759.

Il raconte le voyage autour du monde de ce personnage éponyme, dans le but de critiquer la théorie de l’optimisme (en confrontant la naïveté optimiste du héros à la cruauté et la laideur du monde).

Dans cet extrait, Candide et son valet Cacambo viennent à peine de quitter l’utopie de l’Eldorado et se retrouvent brusquement ramenés à la réalité du monde en rencontrant un esclave noir mutilé sur la route de Surinam.

Ce passage n’était pas présent dans les premières éditions de Candide et fut rajouté tardivement par Voltaire en réponse au célèbre Code Noir édicté par Colbert, qui autorisait toutes sortes de pratiques cruelles envers les « nègres ». Nous allons donc étudier comment Voltaire parvient à dénoncer l’esclavage non pas par un discours général et théorique mais par un récit vivant basé sur un dialogue.

Dans un premier temps, nous verrons comment est construit le récit de cette rencontre.

Ensuite, nous verrons comment l’auteur suscite l’émotion du lecteur pour le persuader.

Enfin, nous étudierons les procédés de l’ironie utilisés par Voltaire pour argumenter. Dès le début de l’extrait, on assiste à la rencontre entre Candide, Cacambo et l’esclave noir.

Les deux premiers sont en train de marcher (« En s’approchant de la ville ») alors que l’esclave est « étendu par terre ».

Cela crée d’emblée une opposition entre eux. La description du nègre commence par ses habits (« n’ayant plus que la moitié de ses habits, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ») et finit par son corps mutilé (« il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite »).

On ne note pas de différence entre le ton qu’emploie le narrateur en parlant de ses vêtements et celui qu’il emploie pour parler de ses mutilations, ce qui nous montre qu’il ne semble pas prendre parti. Ce n’est qu’ensuite dans le dialogue qu’on apprendra qu’il est esclave. L’histoire est donc racontée en focalisation interne : du point de vue de Candide car la description du nègre par le narrateur suit ce que voit le héros et car la naïveté de Candide, au début de l’extrait, l’empêche de porter un jugement sur l’esclavage.. »

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