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Commentaire composé: Acte II, 5 ; v. 479-502. L'école des femmes de Molière

Publié le 15/05/2020

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« Commentaire composé: Acte II, 5 ; v.

479-502.

L'école des femmes de Molière Au cours de l'Acte 1, sc.

3, Arnolphe retrouve après son absence une Agnès conforme à ce que le spectateurapprend d'elle dans l'exposition : soumise, simple et docile.

A la scène 5 de l'Acte 11, Agnès dévoile pourl'étonnement et le plaisir du public qu'elle ressemble à « l'astre d'amour » décrit par Horace. A Arnolphe, elle avoue tranquillement sa rencontre avec le « jeune homme » et revit en le contant ce momentprivilégié dont elle ne mesure pas encore toute la portée.

Par ce récit qui tient à la fois de la narration et duthéâtre, elle reproduit les premiers instants de sa rencontre avec Horace et révèle son plaisir mêlé d'innocence. 1.

La rencontre : un ballet rythmé a) La surprise du hasard et de l'amourLe décor : un balcon, seul lieu qui permette à Agnès de communiquer avec le monde, lui permet d'utiliser tout ce quilui reste, son regard (« rencontrant ma vue ») pour entrer en relation avec un « jeune homme ».

« Le balcon », parla fonction qu'il prend dans ce récit, devient un élément romanesque (cf.

Roméo et Juliette).« La fraîcheur des arbres d'auprès »...

: cette image précieuse de la nature évoque une atmosphère de printemps oud'été.

La tournure syntaxique de la phrase fait apparaître Horace comme l'irruption d'un événement exceptionneldans le cours d'une vie morne limitée au travail et à l'habitude (j'étais...

lorsque passé simple).

Le verbe « travailler» fait écho à l'énoncé des devoirs qui, selon Arnolphe (cf.

Acte I, sc.

1), incombent à la femme :« Et c'est assez pour elle, à vous en bien parler,De savoir prier Dieu, m'aimer, coudre et filer.

»ou à la docilité d'Agnès qui répond à Arnolphe :« Je me fais des cornettesVos chemises de nuit et vos coiffes sont faites.

»(Acte I, sc.

3) La surprise de l'amour : l'importance du regard (vis; vue) évoque la force du coup de foudre et laisse entendre qu'il s'agit pour Agnès d'un événement qui ressemble àl'amour.

(Cf.

Phèdre I, 3, aveu à CEnone •« A peine au fils d'Égée...Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ») b) Un ballet rythméLa rencontre des deux personnages est scandée par des révérences alternées (« humble révérence », « révérenceaussi », « autre révé-rence », « révérence nouvelle », « nouvelle révérence »).

Les cinq révérences se succèdenten 5 strophes de 2 vers qui font entendre le jeu des pronoms i/-moi, selon le schéma suivant : 2v moije2v ilmoi2v luije2v ilme2v et moije A Horace revient le rôle d'impulser, à Agnès d'imiter par un jeu de miroir et d'échos dont ils ne peuvent se lasser («aussi », « autre », « fait », « refait », « nouvelle »).

Le crescendo des pronoms (« et moi »), de plus en plusimbriqués par ce jeu rythmé, finit par ressembler à un hymne de joie. 2.

Agnès : plaisir et innocence Cette tirade fait écho à la confidence d'Horace à Arnolphe qui, pour qualifier Agnès, dit : « Un air tout engageant, je ne sais quoi de tendre.

» a) La montée du plaisirAgnès, à la différence d'Horace qui a conscience de ce qu'il vit, décompose le moment de la rencontre et en fait unesuccession d'ins-tants qu'elle mime et revit en les contant, dans une linéarité transparente, sans prendre aucunedistance.

Les temps verbaux glissent du passé simple, lorsqu'il s'agit d'elle, au présent quand Horace apparaît.. »

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