Commentaire : Albert Samain, Au jardin de l’infante

« Commentaire : Albert Samain, Au jardin de l’infante, 1893 Vers la fin du 19 ème siècle, le courant du symbolisme se développe.

Dans ce mouvement le poète utilise des symboles, des images afin de saisir une réalité dissimulée et joue avec la musicalité des vers pour que l’harmonie des sonorités renforce l’évocation des sensations.

On voit apparaitre une grande nouveauté dans la poésie, le vers libre, qui renforce la liberté des poètes dans leurs poésies.

En lien avec ce mouvement littéraire, Albert Samain publie en 1893 Au jardin de l’infante qui est un recueil de poème disposant de plusieurs sections dont la section « Heures d’été » que nous allons traiter dans cette analyse.

Ce texte est composé de 2 quatrains avec des rimes embrassées et de 2 tercet.

Ainsi dans ce poème l’auteur nous décrit son allusion à des scènes amoureuses avec la femme qu’il aime.

Dans un premier temps, l’examen du texte portera d’abord sur la sublimité du décor que nous décrit le poète, puis nous traiterons l’éloge de la beauté de la femme relié au décors du poème. Le poète sublime le décor où il se trouve avec sa compagne, en effet dès les premières lignes, il décrit le coté astronomique avec une grande rareté « Lune de cuivre »,ce terme désigne la Lune cuivrée qui est une éclipse lunaire qui n’est pas quelque chose de courant en effet il y en a 2 fois par an, ce qui rend la chose très précieuse puisque elle est rare.

En lien avec l’astronomie, au 2 ème vers, on repère une comparaison entre la lumière « des lampes sous un dôme » et les étoiles « les astres brulent », on peut donc imaginer que ces deux amants sont sous une belle nuit étoilée.

De plus, l’auteur utilise une personnification, en donnant des caractéristiques propres aux êtres humains à une chose, ce qui met en valeur l’effet de. »