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Publié le 17/05/2020
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«
BECKER Adrien
COMMENTAIRE COMPOSÉ
PROBL
ÉMATIQUE : En quoi le retournement de situation auquel on
assiste estil caract
éristique d'un d énouement de drame romantique ?
Victor Hugo,
écrivain, po ète et homme politique du XIX ème si ècle est consid éré
comme l'un des plus important
écrivain romantique.
Il est le chef de file du romantisme,
mouvement bas
é sur le rejet du rationalisme et du classicisme.
Le romantisme vise à une
lib
ération de l'imagination et privil èges notamment l'expression des sentiments personnels.
Ruy Blas pi
èce de th éâ tre écrit par Victor Hugo en 1838 est un drame romantique en cinq
actes et r
édig é en vers.
L'histoire s'organise autour d'une vengeance orchestr é par Don
Salluste contre la Reine qui
à cause de laquelle il a été exil é. Un plan machiav élique est alors
mis en place en introduisant au royaume son valet Ruy Blas qui endosse le r
ôle de Don
C
ésar cousin de Don Salluste.
La sc
ène III de l'acte V correspond au d énouement c'est à dire au moment ultime de cette
sombre machination.
Ruy Blas prend conscience du stratag
ème auquel il a été victime et
d
évoile sa v éritable identit é à la Reine ce qui provoque l' échec du plan de Don Salluste.
Nous pouvons alors nous demander en quoi se retournement de situation est caract
éristique
d'un d
énouement de drame romantique ? Nous évoquerons dans un premier temps la prise
de pouvoir de Ruy Blas face
à son maitre puis nous nous int éresseront plus en d étails à cette
sc
ène qualifi ée de drame romantique.
Ruy Blas d
écouvrant la trahison de son maitre envers lui mais également envers la
Reine laisse de c
ôté son r ôle de vulgaire valet afin de prendre le pouvoir.
En effet il a l'intention de se battre avec Don Salluste « Il pousse don Salluste vers le cabinet » on assiste à un v éritable inversement des r ôles ce n'est plus le maitre qui donne les ordres mais le valet avec l'emploi de l'imp ératif « allez l àdedans prier Dieu ! ». N éanmoins Ruy Blas est bien lucide des actes qu'il commet « j' étais laquais ! Quand je serais bourreau ? » Il n' éprouve alors plus aucun respect pour son maitre, comme on peut le constater dans ses r épliques o ù le vouvoiement pr ésent au d ébut de l'extrait « Et vous vous figurez » laisse place au tutoiement « Croistu ? », « voistu bien ? » La hi érarchie n'a d ésormais plus la moindre importance pour Ruy Blas. Don Salluste se trouve en positon de faiblesse face à son valet, effectivement il ne poss ède nul moyens de d éfense « d ésarm é », « Rien ! Pas d'arme ! » Ruy Blas d étient dor énavant toute puissance et use de ce statut pour humilier d'avantage son maitre en le rabaissant plus bat que terre avec l'utilisation d'une anaphore « Oui, je vais te tuer […] comme un inf âme ! Comme un l âche ! Comme un chien ! » . »
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