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Comment les réseaux sociaux impactent t’il la santé mentale (GO AMC)

Publié le 31/05/2024

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« GO : AMC Introduction : Dans le monde contemporain, les réseaux sociaux sont omniprésents, influençant nos interactions et perceptions de manière profonde.

Cependant, leur impact sur la santé mentale suscite de plus en plus d'inquiétudes.

Cette présentation explore les effets négatifs et positifs des médias sociaux sur le bien-être mental, ainsi que des stratégies pour encourager une utilisation plus saine. I.

Effets Négatifs des Médias Sociaux sur la Santé Mental A.

Pression sociale et comparaison : L'utilisation des réseaux sociaux peut générer une pression sociale et une comparaison qui ont des répercussions négatives sur la santé mentale.

Des recherches montrent que l'exposition à des contenus idéalisés, comme des images de corps minces ou musclés, peut entraîner une insatisfaction corporelle. Cette insatisfaction peut conduire à des troubles alimentaires ou à des problèmes d'image de soi, particulièrement chez les adolescents. Par exemple, sur Instagram, de nombreux utilisateurs suivent des influenceurs qui affichent des photos parfaitement retouchées de leur vie et de leur corps. Une adolescente qui voit constamment des images de corps idéaux peut commencer à se sentir insatisfaite de son propre corps, ce qui peut entraîner des troubles alimentaires comme l'anorexie ou la boulimie. En outre, la comparaison constante avec les autres utilisateurs peut diminuer l'estime de soi.

Voir des amis ou des célébrités afficher des vies apparemment parfaites peut susciter de l'envie et un sentiment d'inadéquation.

Cette comparaison peut également entraîner de l'anxiété sociale, car les utilisateurs se sentent obligés de répondre à des normes irréalistes.

Par exemple, un étudiant qui voit ses pairs publier des photos de fêtes et de voyages exotiques peut ressentir de l'insécurité et un sentiment de ne pas être à la hauteur, ce qui peut affecter sa confiance en soi et son bien-être mental. B.

L'addiction aux réseaux sociaux : On a pu constater dernièrement une tendance alarmante : une utilisation excessive indiquant une dépendance croissante.

Les durées significatives consacrées à des plateformes telles que YouTube, Snapchat et Instagram dépassent souvent le temps dédié à des activités essentielles comme le sommeil, les devoirs ou les interactions en face à face. Par exemple, une enquête de Common Sense Media en 2016 a révélé que 50% des adolescents se sentent accros à leur téléphone mobile, passant en moyenne près de 9 heures par jour sur des médias numériques.

Un étudiant passant des heures sur Instagram peut négliger ses études, ce qui peut entraîner un échec scolaire et une baisse de l'estime de soi.

L'isolement social est un autre effet, car les interactions en ligne remplacent souvent les interactions en personne, ce qui peut aggraver les sentiments de solitude. L'addiction aux réseaux sociaux affecte également le sommeil.

L'exposition à la lumière bleue des écrans peut perturber le rythme circadien, rendant l'endormissement plus difficile et réduisant la qualité du sommeil.

Par exemple, un adolescent qui passe des heures sur son téléphone avant de se coucher peut avoir du mal à s'endormir et ne pas se reposer suffisamment, affectant ainsi son humeur et sa capacité à se concentrer le lendemain. C.

Le lien entre les réseaux sociaux et la dépression : Les études montrent une association significative entre l'utilisation des réseaux sociaux et une augmentation de la dépression, notamment chez les jeunes adultes.

Par exemple, une étude de Lin et al.

(2016) a révélé que les utilisateurs de réseaux sociaux qui passent plus de temps en ligne sont plus susceptibles de souffrir de dépression. Les personnes passant plus de 5 heures par jour sur des appareils électroniques ont près de 50% de risque de développer des symptômes dépressifs et ont un risque accru de suicide.

Cela s'explique par plusieurs facteurs, notamment la cyberintimidation, l'exposition à des contenus négatifs et la comparaison sociale constante. Les jeunes adultes sont particulièrement vulnérables à ces effets.

Ils sont souvent en quête de validation sociale et peuvent être fortement influencés par les interactions et les retours qu'ils reçoivent en ligne.

Les commentaires négatifs ou le manque de « likes » peuvent avoir un impact profond sur leur humeur et leur perception d'eux-mêmes.

Par exemple, une jeune fille qui reçoit des commentaires méchants sur une photo peut se sentir dévalorisée et développer des sentiments de tristesse.... »

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