Comment les écrivains dénoncent l'absurdité de la guerre
Publié le 04/04/2022
Extrait du document
«
T°01
DM Essai
Les violences meurtrières de l’histoire contemporaine-notamment celle des deux
guerres mondiales-ont amené les penseurs du XXème siècle à s’interroger sur les
causes et les origines de cette dernière.
Les guerres mondiaux modifient
profondément le regard que portent les artistes sur la guerre, ces derniers délaissant
petit à petit une forme d’exaltation pour une dénonciation de la violence et de la
barbarie.
Cette interrogation s’accompagne d’un nouvel examen critique de l’ancienne
confiance qui croyait en un progrès continu de la civilisation.
C’est dans ce sens que
nous nous demanderons comment les écrivains dénoncent-ils le non-sens et l’absurdité
de la violence guerrière ? Dénoncer signifie faire connaître des choses
répréhensibles.
Le non-sens est un fait insensée, sans esprit.
Tout d’abord nous
verrons que la violence guerrière apparaît comme irréelle et illogique.
Ensuite nous
observerons que Les choix romanesques mettent en relief cette absurdité et cette
irréalité grâce aux différents états du personnage.
Enfin nous expliquerons les
écrivains s ‘engageant dans la Résistance.
Tout d’abord, dans ce corpus romanesque la violence guerrière apparaît abstraite
et absurde.
Louis-Fernidand Céline met en scène un héros déshumanisé.
Nous constatons que
Bardamu est naïf et ignorant, qu’ il ne comprend pas cette violence guerrière pour
plusieurs raisons.
Les chefs attendent on ne sait quoi (le colonel reçoit des lettres
d'ordres, et « ne bronchait toujours pas »).
Il décrit ainsi la peur, le danger qui est
constant de se faire tuer par une balle, un obus.
Le meurtre est encouragé alors qu'il
est normalement un interdit fondamental dans toute société.
Le narrateur explique
qu’il est tout le temps angoissé.
Dans toutes les expériences qu’il fera ensuite,
Bardamu retrouvera la même bêtise, la même absurdité, ma même horreur que dans
les tranchées de la guerre.
C’est son point de vue sur la guerre, la guerre apparaît
comme une erreur, une mauvaise farce, elle semble irréelle.
L’extrait couronne une
incompréhension horrifiée de l’héros.
Avec Camus, le sentiment d’irréalité des fléaux est déployé.
Le narrateur se présente
comme un historien, il semble avoir assisté lui-même aux évènements.
Le texte insiste
moins sur la violence de la mort brutale (qu’elle soit guerrière ou épidémique) que sur
son irréalité confiné à l’absurdité.
Les gens pensent qu’une guerre ne peut pas durer,
car « c’est trop bête ».
Or, le bon sens se heurte à l’implacabilité de l’engrenage
guerrier : « cela ne l’empêche pas de durer » (l.
6), la communauté est dans l’innocence
la gravité.
•Comme les fléaux semblent « irréel[s] », n’être qu’un « mauvais rêve », les
gens poursuivent leur vie comme si de rien n’était : « ils pensaient que tout était.
»
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