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Comment le corps réagit lorsqu’il se fait chatouillé

Publié le 25/02/2025

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« Comment notre corps réagit-il lorsqu'on se fait chatouiller ? INTRODUCTION : Lorsque quelqu'un commence à nous chatouiller, la plupart des gens éclatent de rire pourtant, il semble n'y avoir rien de drôle.

Le chatouillement est l'excitation de la peau par des attouchements légers et répétés, produisant une sensation agréable ou désagréable et pouvant entraîner un rire convulsif.

Généralement nous pensons que chatouiller un enfant est pour lui une partie de plaisir étant donné qu'il rigole, c'est parfois amusant mais à petite dose, il n'en est pas moins que la plupart du temps les chatouilles sont désagréables.

Il faut savoir, qu'en réalité, nous rions quand nous sommes chatouillés car notre corps est en alerte et que le rire ainsi que tous les autres gestes que nous exerçons sont un mécanisme de défense.

Les chatouilles sont pour les scientifiques encore un peu flou, il existe donc plusieurs théories sur la réaction de notre corps face aux chatouilles.

Nous verrons donc dans cet exposé comment notre corps réagit lorsqu'il se fait chatouiller.

Dans un premier temps nous verrons la réaction de notre cerveau face aux chatouilles, puis, nous verrons la réaction de nos muscles lorsque nous sommes chatouillés, enfin, nous verrons que les guiliguilis ont un impact sur notre santé. I.

REACTION DE NOTRE CERVEAU FACE AUX CHATOUILLES Lorsque nous sommes chatouillés, notre cerveau réagit.

Tout d'abord il faut savoir que notre cerveau est constitué d'un ensemble complexe de circuits neuronaux qui s'organisent en réseaux pour traiter les entrées sensorielles, les relayer jusqu'au cortex puis les traduire en sorties comportementales ou psychiatriques.

La réaction du corps face aux chatouilles est une réaction de survie plutôt proche de la panique.

A la suite d'un stimulus, de nombreux récepteurs sensoriels nommés corpuscules de Meissner sont stimulés, ils envoient un signal électrique dans une zone du cerveau qui se nomme le cortex somatosensoriel.

C'est une région du cerveau dédiée aux stimulations physiques (comme le toucher), chaque partie s’active en fonction de la zone du corps.

Pour mieux comprendre ce mécanisme, des chercheurs ont commencé par chatouiller des rats...

Il a été constaté que lorsqu’ils sont chatouillés, les rats émettent des vocalisations ultrasoniques ; plus concrètement, ils « rient ».

Dans le cortex somatosensoriel, chaque partie s’active en fonction de la zone du corps.

Ainsi, lorsqu’on chatouille les rats au niveau du ventre ou du dos, la partie correspondante du cortex somatosensoriel s’active.

Les chercheurs ont également observé que cette région s’activait lorsque les rats “jouaient” et émettaient des rires similaires sans être chatouillés.

La sérotonine, souvent appelée hormone du bonheur est par la suite sécrétée.

Il s'agit d'un neurotransmetteur qui intervient au niveau du cerveau, son rôle est de faire fonctionner la transmission entre 2 neurones.

La sérotonine a un rôle proche de celui des hormones étant donné qu'elle agit sur le système nerveux central et induit différentes actions notamment dans la régulation de certains comportements comme l'humeur ou l'émotivité, c'est pour cela qu'elle est souvent appelée “l'hormone du bonheur”.

Les scientifiques ont découvert que les chatouilles stimulaient également la partie du cerveau qui gérait la peur.

Le rire serait donc un moyen de défense, entre plaisir et douleur. II.

REACTION DE NOS MUSCLES FACE AUX CHATOUILLES Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe 2 types de chatouilles qui provoquent des réactions différentes : Les knimesis, légère irritation de la peau, comme lorsqu’un insecte se pose sur la peau et le gargalesis qui est beaucoup plus intense et provoque des fous rires.

En 2013, d’après une étude citée par Medical News Today, des chercheurs ont découvert qu’une zone du cerveau liée aux réponses involontaires, l’hypothalamus, s'active lorsque les chatouilles génèrent le rire.

Les chatouilles sont pour certains considérées comme un réflexe étant donné qu'elles sont une réponse involontaire à la stimulation.

Ici, on ne peut pas parler réellement de réflexes myotatiques étant donné qu'il ne s'agit pas d'une contraction d'un muscle déclenchée par son propre étirement.

En revanche, le schéma est quasiment le même : tout d'abord les récepteurs sensoriels vont enregistrer la stimulation, les neurones afférents vont transmettre le message du capteur jusqu'au centre nerveux qui est donc la moelle épinière.

C'est dans la moelle épinière.... »

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