Comment l’aventure dans les deux romans de Chrétien de Troyes permet-elle de définir deux chevaleries ?

« S Activité intégratrice elon le premier roman de Chrétien de Troyes, Erec et Enide : « Grant et petit, menu et grox.

Tuit loent sa chevalerie.

N’i a chevalier qui ne die : « Dex, quel vassal ! Soz ciel n’a tel1 » ».

» (V.

1249-1253).

Cette citation met en évidence la place du chevalier malgré les défauts qu’il peut avoir.

Ce même auteur a confectionné deux romans écrits simultanément, Yvain ou Le Chevalier au Lion et Lancelot ou Le Chevalier de la Charrette. Ces deux ouvrages mettent en avant des ressemblances et des différences, ces éléments constituent un pilier majeur pour une étude plus approfondie.

Car, ces explications entre ces deux romans est un thème traité en licence. Les romans médiévaux représentent un intérêt concret pour insérer, l’image de l’individu selon trois critères primordiaux : Les hommes d’arme doivent entamer plusieurs objectifs, comme défendre son prochain, pour prouver leur capacité ; Ces chevaliers s’unissent en une personne et une histoire pour symboliser une nouvelle quête ; Enfin le chevalier doit aboutir à une ambition personnelle, cela permettra de l’amener vers une identité unique.

Ce projet de recherche étant un travail en littérature historique, nous avons souhaité nous munir d’outils y afférent.

Cependant, notre méthodologie n’est point unilatérale.

Elle ne cantonne pas systématiquement à un même point de vue.

Nous avons souhaité unir un travail d’analyse linéaire sur le texte lui-même, et un travail sur les sources historiques avec certains thèmes qui, nous le verrons, sont empruntés à la légende celtique. L’objectif concret de cette étude est de chercher comment l’auteur, par ses écrits de cet univers, avec les épreuves ou bien encore avec les mises en situation de faits merveilleux, fondent un pilier dans ce type de littérature. Dans cette activité intégratrice de mon master envisagé l’an prochain.

Nous pouvons s’interroger à la question suivante : comment l’aventure dans les deux romans de Chrétien de Troyes permet-elle de définir deux chevaleries ? Nous souhaiterions comprendre comment les deux personnages et les événements qui tournent autour d’eux, les amènent fortement à former les preux chevaliers qu’ils deviendront à terme.

Pour cela, nous verrons dans un premier temps, que nous devons établir une étude sur les critères définitoires de la chevalerie, par les aventures qu’ils entament.

Ceci mettra donc un but que les hommes d’arme doivent faire, avant de vouloir faire preuve de plusieurs actes, pour s’élancer dans les quêtes.

Puis, nous devons également tenter d’analyser que l’aventure entre ces deux romans sont liés, en effet, on peut retrouver des ressemblances assez concrètes entre eux, comme un voyage qui s’effectue à travers les symboles du lion et de la charrette.

Avant de finalement déterminer si ces histoires sont réellement unifiées.

Ce sera dans cette étude que nous clôturerons la discussion avec les différences, à la fois avec des types de couple qui permettent de présager une avancée unique, mais par ailleurs nous nous intéresserons à l’identité de ces chevaliers. Érec et Énide de Chrétien de Troyes : page 118, Le Livre de Poche.

Traduction : Petits et grands, maigres et gros, tous le louaient hautement, tous chantaient les louanges de sa chevalerie.

Il n’y avait chevalier qui se dise : « Dieu, quel vassal, il n’en existe pas de semblables sous le ciel 1 1 sur 14. »