comment la construction de la paix, à la fin de la Première Guerre mondiale, confirme le suicide de l’Europe
Publié le 11/06/2022
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À la fin de la Première Guerre mondiale, qui a débuté le 28 juillet 1914 et qui s’est terminée le
11 novembre 1918, les sociétés européennes demeurent grandement bouleversées.
Les familles sont
en deuil, les divorces augmentent et les naissances diminuent.
Les soldats revenus de la guerre
ressentent un sentiment d’abandon, une grande solitude, de nombreux traumatismes ainsi que des
problèmes à retrouver du travail, étant pour une grande partie gravement mutilé.
Les pays sont détruits
et endettés.
Après cette guerre meurtrière et ce bilan humain et matériel dramatique, la volonté
d’instaurer la paix se manifeste.
Toutefois, au vu de ces sociétés fragilisées, la question de l’efficacité et
de la fiabilité de cette paix se pose et la réponse semble négative.
On va donc voir comment la
construction de la paix, à la fin de la Première Guerre mondiale, confirme le suicide de l’Europe.
En
premier lieu, on va constater une paix fragile suite à des signatures d’armistices qui s’avéreront
compliquées.
Par la suite, on va analyser l’échec de l’instauration de la paix, malgré la fondation de la
SDN.
Pour finir, on va prendre connaissance de traités de paix qui ont ravivé de multiples tensions.
Premièrement, la signature de certains armistices s’est avérée plus compliquée que prévu, ce
qui n’a instauré qu’une paix fragile au sein de l’Europe.
En effet, alors que la population russe souhaitait
un retour de la paix, suite à la révolution russe et au coup d’État bolchevique au sein du pays, et ainsi se
retirer en plein déroulement de la Grande Guerre, les négociations entre la Russie et l’Allemagne au
sujet d’un armistice ont débuté en décembre 1917 et le traité de Brest-Litovsk a été signé.
Toutefois, la
Russie, trouvant les exigences allemandes trop déshonorantes, les a refusé et a déclaré la fin de la
guerre en mettant tout simplement fin aux négociations.
La guerre, ne s’étant en toute logique pas
terminée au vu de l’échec des négociations qui n’ont su mettre d’accord les deux pays, l’Allemagne a
continué d’avancer sur le territoire russe, ne rencontrant aucun soldat sur les champs de bataille.
Cette
avancée a finalement contraint la Russie d’accepter les exigences de l’Allemagne, et ainsi signer une
paix qui leur a fait perdre de très nombreux territoires.
Par la suite, en octobre 1918, l’Allemagne qui est
dans une situation très difficile avec une armée mal nourrie et mal équipée, des révoltes qui se
multiplient, ainsi que la supériorité des Alliés suite à l’entrée en guerre des États-Unis et de nombreuses
batailles perdues, décide de demander l’armistice avec la France.
Comme l’Allemagne s’y attendait, les
exigences ont été très sévères : retrait des troupes allemandes du territoire français et belge et
contrainte de céder une partie de ses troupes et matériel de guerre.
L’armistice a finalement été signé
précipitamment à Rethondes en novembre 1918, au vu de la situation qui se dégradait en Allemagne
avec entre autres une révolution qui a imposé l’abdication de l’empereur Guillaume II.
Cet armistice a,
par ailleurs, provoqué le désir de vengeance de Hitler qui considère que la capitulation était injustifiée,
puisque l’Allemagne n’a subi aucune défaite, selon lui.
Ces armistices, signés afin d’instaurer la paix,
sont donc fondés sur des différents entre pays qui ont été mis sous silence.
Cette paix est en
conséquence relativement fragile.
Deuxièmement, malgré que la SDN ai été fondée afin d’instaurer une paix durable, cela n’a pas
été une réelle réussite.
Effectivement, afin d’établir une paix durable ainsi que mondiale, en 1918 le
président des États-Unis, Wilson, propose une politique fondée sur quatorze points qui sera appelée «
Les quatorze points de Wilson », dans laquelle plusieurs points se ramènent au règlement de conflits
comme la restitution de l’Alsace-Lorraine à la France ou la création d’un état polonais indépendant, mais
également des points qui garantissent, par exemple, le libre-échange et la liberté sur les mers.
Sans
oublier le dernier point, et l’un des plus importants, qui est la négociation collective et la prévention de
guerres.
Ce dernier point annonce également la création de la SDN (Société des Nations).
La SDN a
donc été créée en 1919 selon le modèle des quatorze points de Wilson, mais malheureusement pour
elle ainsi que pour le président Wilson, le Sénat américain a refusé d’y ratifier : les États-Unis ont alors
commencé une politique fondée sur l’isolationnisme.
Pour la SDN, leur manque a été évidemment un
énorme désavantage, les États-Unis étant une grande puissance économique, et cela était donc plus.
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