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Comment déterminer la moralité d’une action ?

Publié le 29/11/2015

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DM : Comment déterminer la moralité d’une action ? La morale, provenant du latin : ‘’morales’’ qui signifie : ce qui est bien et du grec :‘’ethos’’ équivalent aux mœurs, aux coutumes, a la manière de vivre. La morale désigne donc l’ensemble des règles de conduite, de propos, reconnues par les membres d’une société, qui permettent de distinguer le bien et le mal, et donc de juger des différentes actions humaines. Il est bien de retenir que contrairement a la science qui est descriptive ( qui cherche a décrire le réel tel qu’il est ) , la morale est normative ( elle énonce , non pas ce qui est , mais plutôt ce qui doit être). La morale est donc ce qui guide chacun d’entre nous dans nos actes au quotidien , ou que l’on soit . Néanmoins au vu de notre monde actuel, ou chacun agit de façon différente , distincte et parfois même unique ,il en va de la logique que la morale peut avoir des aspects différentes. De cette approche explicative ce pose le problème quand est ce qu’une action est morale ? En d’autres termes qu’est ce que la morale ? Quels sont les différents éléments qui influence et ou caractérise une action dite ‘’morale ‘’ ? La morale d’une action est telle relative ? La morale n’est t’elle pas plutôt la représentation que chacun ce fait du bien et du mal ? La morale n’est t’elle pas un absolue a atteindre ? La morale étant définit comme ‘’ ce qui est bien’’, est un ensemble de règles définit par notre ‘’ conscience morale’’ qui est cette faculté qui juge l’homme sur la bonté et la malice d’une action. La preuve de l’existence de la ‘’conscience morale’’ dans notre esprit réside dans le fait, prenons pour exemple : Un homme qui vient de réaliser un assassinat. De ce fait il est évident dans l’esprit de cet homme qu’il vient de réaliser un acte immorale, de ce fait sa ‘’conscience morale’’ le juge immédiatement en le plongeant dans le remord, la tristesse et l’angoisse. C’est dans ce sens que Jean Jacques Rousseau déclare : ‘’ Oh conscience, Oh conscience ! immortelle et céleste voix , juge in faible du bien et du mal ‘’. Afin de démontrer le pouvoir qu’exerce notre conscience sur nos action, ainsi que sa possibilité de nous punir moralement , et de nous juger . Pour certains philosophe tels que : Jean Jacques Rousseau la conscience morale tire ces origines de façon divine (innée), pour d’autres tels que : Emile Durkheim la conscience morale, ne nous est pas innée, mais est plutôt un produit sociale, et enfin pour Emmanuel Kant, la ‘’conscience morale’’ est plutôt la manifestation de notre raison, car en réalité pour lui c’est la raison qui guide nos actions quotidienne , la conscience moral serait donc un produit rationnel. Ceci n’était qu’une brève explication, de la présence de la morale dans notre esprit nous ne nous attarderons pas sur ce point .Alors qu’est ce qu’une bonne action ? La question de savoir ce qui rend une action bonne, ressort du domaine de la réflexion morale. Il convient donc d'abord de connaître une distinction essentielle en philosophie morale : il s'agit de la distinction entre \"morale\" et \"éthique». A dire vrai, à l'origine, les deux termes désignaient grossièrement la même chose : tous deux dérivent du mot \"mors\", qui signifie les mœurs, la manière de vivre de façon réglée. La seule différence entre eux, c'était que le terme d'éthique était grec, et que le terme de morale était latin. Ce n'est que par la suite, et surtout aujourd'hui, qu'ils se sont scindés en deux significations différentes. La morale désigne toujours les mœurs, et, plus précisément, un ensemble de préceptes préconstitués. On doit d'ailleurs parler de morales, car il y a autant de morales que de sociétés ou même d'époques. L'éthique, c'est la réflexion sur la morale. La morale dit, par exemple : \"il ne faut pas tuer\". L'éthique demande : \"pourquoi ne faut-il pas tuer ?\", \"sur quoi est fondé ce précepte en l'homme ?\". Et, plus généralem...

« qui fait qu'une action est moralement bonne, est-ce vraiment la conformité aux règles ? Cela ne reviendrait-il pas à confondre droit et morale ? Ou encore, légalité et moralité ? Pour exemple : Une personne peut ce rendre dans un pays étrangers, qui exerce des lois segregaciale, dans un restaurant. Les questions qui en découlerait forcement est celle-ci : Est –ce une ‘’ bonne’’ loi ? Est-il moral d'obéir à cette loi ? S'il est illégal (contraire à la loi écrite, au droit "positif") de ne pas y obéir, il est peut-être moral de ne pas y obéir (car conforme à la déclaration des droits de l'homme, qui stipule que "tous les hommes sont égaux en droit" ).

La morale correspond plus à une idée, à un idéal, qui se trouve dans une "conscience morale" (décrit précédemment).

Elle se veut également absolue, non relative.

Mais si l'action bonne moralement est donc celle qui n'est pas strictement conforme aux règles lois, alors, qu'est-elle ? Reprenons notre propos : il nous paraît facile de déterminer quand une action est moralement bonne.

Il y a action moralement bonne, quand cette action est en conformité avec ce qui est bien, tout simplement.

C'est un truisme, certes, mais c'est comme ça.

Ainsi, celui qui est honnête, celui qui porte secours à son prochain, etc., accomplissent des actions moralement bonnes.

Kant va critiquer cette opinion communément admise : ces actions ne sont pas, ou en tout cas pas automatiquement, moralement bonnes.

Ce n'est pas, en effet, par la conformité avec ce qui est bien, qu'une action est rendue moralement bonne. Qu’est ce qui caractérise une bonne action ? Qu’est ce qui pousse l’homme à poser une bonne action ? Tout d’abord il faut savoir que l’homme agit le plus souvent afin d’atteindre une finalité qui lui serait bénéfique c'est-à-dire par intérêt.

Elle est encore appeler la morale de calcul, car le véritable homme est celui qui agit ou pose en recherchant son profit ou son intérêt.

L’obligation morale, ou le devoir morale est fondé sur tout espoir de récompense.

De nombreux philosophes sont partisans de cette morale entre autres : Sigmund Freud, , Williams James , mais nous ne retiendrons uniquement le célèbre La Rochefoucauld , du psychanalyste Sigmund Freud et de Nietzche .Ainsi cette morale de l’intérêt n’a qu’une seule devise ‘ ’ Il n’ya pas d’action sans intérêt’’ Comme pour dire que dans la vie l’homme ne fait rien sans rien ou pour rien .

L’Homme fait le bien, en occurrence une ‘’ bonne action’’ par calcul.

Par exemple il est difficile de voir un homme venir en aide à une femme sans demander en retour son numéro de téléphone ou son quartier de résidence.

Il n’ya pas d’acte démotivés , l’Homme agit toujours pour des fins sensibles .Le désintérêt et le masque d’un intérêt calculer cela veut dire que l’homme qui fait le bien et laisse l’impression de le faire pour rien ne le fait pas pour rien .C’est dans cette optique que Freud démontre que c’est par intérêt que l’enfant obéi a ces parents ,car il sait au fond de lui que s’il ne le fait pas , il sera uni , puni de certains plaisir .

Nietzche démontre aussi par la suite que c’est uniquement par intérêt que les parents s’occupe de leur enfants, car dans le cas contraire leur conscience morale leur jugera, dans le but donc d’éviter cela ces derniers s’occupe de leurs enfants.

Pour appuyer cette thèse de la morale par intérêt nous finirons avec une citation de La Rochefoucauld : ‘’ Nos vertus sont des vices déguises.

L’intérêt parle toute sorte de langues, joue toutes sorte de personnage même celui du désintéressé’’ Pour ces philosophes donc, il n’existe pas de ‘’bonne action’’ ou ‘’d’action morale’’ car l’être humain en tant que tel n’agit que pour lui et lui seul.

L’Homme en tant qu’être égoïste, même s’il laisse paraitre qu’il agit de façon morale ne le fait pas puisqu’il agir en réalité pour lui et non pour autrui. Dans ce sens donc, ce qui caractérise une action morale est l’intérêt pur et simple, néanmoins l’acte morale n’est pas seulement caractériser ou guider par le seul but de l’intérêt.

En effet, le monde dans lequel nous vivons nous influence dans nos actes.

C’est l’avis des philosophes tels que : Emile Durkheim (sociologue) et du philosophe Platon. Voici en résumer la pensée d’Emile Durkheim : ‘’ la morale commence la ou commence la vie en groupe ‘’ . Pour cet auteur c’est a partir du moment où les Hommes se rassemblent et s’associent pour vivre ensemble qu’une vie morale née et devient possible.

C’est donc la société qui fonde la morale, la société exerce donc une. »

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