Comment calcule-ton l’efficacité des tests antigéniques de détection du covid 19
Publié le 26/05/2024
Extrait du document
«
Comment calcule-ton l’efficacité des tests antigéniques de détection du covid 19
Nous avons du subir des tests antigéniques, un polémique a eu lieu les concernant durant l’hiver en
remettant en cause leur efficacité d’où la question que je vais traiter avec vous : comment mesure-ton l’efficacité des tests antigéniques ?
Nous verrons dans une première partie comment fonctionnent ces tests puis nous étudierons
2 outils de probabilité et qui permettent de mesurer leur efficacité.
Et nous utiliserons les données
issues de la haute autorité de santé pour déterminer si les tests sont efficaces ou non.
Vous pouvez voir sur le support que je vous ai remis un schéma qui récapitule le fonctionnement
du test .
Dans un premier temps le prélèvement nasal du patient est placé dans la zone de l’échantillon .
Ce
prélèvement va entrer en contact avec la membrane poreuse et va remonter le long de celle ci par
capillarité.
L’échantillon va tout d’abord rencontrer la zone du conjuguer qui permet de valider le
fait que le test s’est bien déroulé.
Cette zone va réagir que le patient soit malade ou pas.
L’échantillon traverse également une zone
qui est elle ne réagit qu’avec les anticorps du virus .
A la fin du test si la personne est malade 2
barres s’affichent.
Sinon une seule s’affiche pour indiquer que le test a quand même fonctionné.
Mais la question que l’on peut se poser est la suivante : est-on vraiment malade si le test est positif
et si ce n’est pas le cas peut-on remettre en doute l’efficacité du test ? .
Il faut d’ambler dire qu’il ne faut surtout pas se fier à son expérience personnelle .
L’efficacité d’un
test se mesure sur un échantillon de plusieurs personnes, un cas particulier ne fait pas foi.
Concrètement on prend un échantillon de N tests réalisés, on sépare les résultats obtenus en 4
catégories :
les vrais positifs notés VP.
Ce sont les malades qui ont un test positif
les faux positifs notés FP.
Ce sont le non malades avec un test positif.
Les vrais négatifs VN ce sont les non malades avec un test négatif
et enfin les faux négatifs FN ce sont les malades avec un test négatif
Une fois les résultats de l’échantillon classée selon ces 4 catégories, on peut calculer la sensibilité et
la spécificité du test diagnostique .
La sensibilité c’est la probabilité d’avoir un test positif sachant
que l’on est malade .
La spécificité c’est la probabilité d’avoir un test négatif sachant que l’on n’est
pas malade.
Vous pouvez voir sur le support les formules qui permettent de calculer ces 2
paramètres.
Le calcul se fait grâce aux probabilités conditionnelles.
Plus ces valeurs sont proches de 1 et plus le
test est considérés comme efficace.
Néanmoins les 2 paramètres varient en sens inverse.
Il est donc difficile d’avoir de bonne valeur
pour les 2 en même temps.
On privilégie l’un ou l’autre selon l’objectif du test .
Si on souhaite
utiliser le test comme moyen de dépistage dans ce cas là on cherchera à privilégier la sensibilité.
Si
on souhaite....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Grand oral mathématiques: Comment les probabilités conditionnelles sont-elles mises au profit des tests diagnostiques ?
- Grand oral svt maths : Comment les probabilités conditionnelles sont-elles mises au profit des tests de diagnostic?
- SES GRAND ORAL: Quels impacts a eu la crise de la COVID sur le marché de l’emploi en France ?
- Les dilemmes moraux de la covid 19
- « Quels enjeux de nature éthique l’épidémie de COVID 19 a-t-elle soulevé ? »