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Colombie: 1985-1986

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450606.txt[13/09/2020 23:26:43] En Colombie, l'année 1985 a été fertile en événements dra matiques qui ont mis fin à l'immense espoir qu'avait suscité dans la population les efforts du président Betan cur en vue de pacifier le pays.

Cependant, sur le plan économique, en dépit de la catastrophe d'Ar mero (13 novembre 1985) qui a fait 23 000 victimes et a provoqué la dévastation d'une des plus riches régions agricoles du pays, l'année n'a pas été mauvaise, et le premier trimestre de 1986 était extrê mement prometteur.

Cette situation est essentiellement due à la hausse du prix du café provoquée par l a sécheresse qui a détruit 43% de la récolte brésilienne.

Cependant, l'inflation a été difficilem ent maintenue au-dessous de la barre de 25% par an, et le chômage a dépassé 15% dans les grandes villes.

Le sous-emploi touche plus de 50% de la population active.

Dans le domaine de la politique intérieure, les forces conservatrices ont réussi à saboter le plan de la paix du président: l'armée, en ne respectant pas la trêve conclue av ec les guérillas ou en assassinat les combattants amnistiés ; les parlementaires, en bloquant toutes les ré formes promises aux révolutionnaires pour qu'ils déposent les armes ; l'ambassadeur de s États-Unis, M.

Lewis Tomb, en mettant en avant l'argument d'une collaboration entre la guérilla et les trafiquants de drogue.

Seules les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), proches du Pa rti communiste, ont, envers et contre tout, décidé de jouer le jeu de la légalité et formé le P arti d'union patriotique pour participer aux élections.

A partir de juin 1985, les autres organisations de guérilla ont repri s, l'une après l'autre, la lutte armée.

Entre le 6 et le 9 novembre 1985, le M-19 (Mouvement du 19 avril) occu pait le Palais de Justice de Bogota.

La réaction de l'armée échappa totalement au préside nt: elle se livra à un véritable massacre qui se solda par plus d'une centaine de morts, parmi lesquels des magistrats progressistes.

Les principales organisations révolutionnaires ont alors constitué une Coordinatio n nationale de la guérilla qui a eu de violents affrontements avec les militaires, dans la région du Cauca e n particulier.

Aux élections législatives du 9 mars 1986 - qui ont vu comme à l'accoutumée un taux d'abstention de plus de 70% - les Colombiens, vraisemblablement déçus par l'échec de la tentative de paix du président Betancur, se sont raccrochés à la tradition: les libéraux ont c onfirmé leur prédominance traditionnelle avec 48% des voix, contre 37% aux conservateurs.

Le rénovateur Luis C arlos Galán, dissident du Parti libéral, n'a obtenu que 7% des voix.

L'Union patriotique, avec 2% des voix, n'a guère fait mieux que le Parti communiste.

C'est encore le candidat du Parti libéral, Virgilio Barco, qui a remporté les élections présidentielles le 25 mai 1986, contre Alvaro Gomez du Parti conserva teur.

M.

Barco doit prendre ses fonctions le 7 août.

L'armée, dont les effectifs sont passés en quatre ans de 67 000 à 110 000 hommes, permettra-t-elle que les velléités de renouer le dialogue avec la guérilla manifesté es par Virgilo Barco trouvent des prolongements au cours de la prochaine législature?. »

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