COE
Publié le 16/05/2020
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1 Le Conseil Ce cumOnlque des Eglises (COE), issu d'un
vaste mouvement de reunification, travaille A ('union des
confessions chretiennes du monde entier.
Cette union
achoppe, jusqu'a present, sur Ia resistance de l'Eglise
catholique, qui tient a Ia primaute du pape et dont le
monolithisme s'accommoderait encore mal de l'heteroge-
neite inherente au mouvement cecumenique.
Cependant,
un rapprochement se dessine.
2 Le COE a Me precede, au siècle dernier, par le regrou-
pement et Ia federation de diverses Eglises protestantes
(anglicanes, baptistes, lutheriennes, methodistes, etc.).
II
a eu ses pionniers :les &agues protestants Soederblom
(Suede), Brent (Etats-Unis), Temple (primat d'Angleterre),
les pasteurs francais Monod et Gounelle, scandalises par
le spectacle de tant d'Eglises exportant en Afrique et en
Asie leurs divisions,
leurs guerres confessionnelles et
nationales.
Quatre assemblees president a Ia fondation du
COE, ou plutot quatre courants :missionnaire en 1910,
avec Ia conference d'Edimbourg ; pacifiste au scull de
1914, avec ('Alliance universeile pour l'Amitie Internatio-
nale par les Eglises ; social en 1925, lors de Ia reunion de
Stockholm ; theologlque en 1927 et 1937, avec les confe-
rences de Lausanne et d'Edimbourg organisees sur le
theme Foi etConstitution.
Ces courants fusionnent
Utrecht en 1938 et le COE est definitivement constitue en
1948 A
Amsterdam sous['impulsion
du
Hollandais
Visser't Hooft.
II siege a Geneve.
3 Deja, en pleine guerre, le noyau du COE avait demon-
tre son united'action en eecourant les victimes du
nazisme.
Les assemblees d'Evanston (1954) et de New
Delhi (1961) condamnent le racisme et les armes atomi-
ques, prennent position en favour de Ia decolonisation et
de Ia coexistence pacifique.
C'est en 1961 egalemeat que
s'accomplit ('adhesion des Eglises orthodoxes, des jeunes
Eglises indigenes et du Conseil international des missions.
COE 1 Le
Conseil œcuménique des Eglises (COE), issu d'un
vaste mouvement de réunification, travaille à l'union des
confessions chrétiennes du monde entier.
Cette union
achoppe, jusqu'à présent, sur la résistance de
l'Eglise catholique, qui tient à la primauté du pape et dont le monolithisme s'accommoderait encore mal de l'hétérogé
néité inhérente au mouvement œcuménique.
Cependant,
un rapprochement se dessine.
2 Le COE a été précédé, au siècle dernier, par le regrou
pement et la fédération de
diverses Eglises protestantes
(anglicanes, baptistes, luthériennes, méthodistes, etc.). Il
a eu ses pionniers : les évêques protestants Soederblom
(Suède), Brent (Etats-Unis), Temple (primat d'Angleterre), les pasteurs français
Monod et Gounelle, scandalisés par
le spectacle de tant d'Eglises exportant en Afrique et en
Asie leurs divisions, leurs guerres confessionnelles et nationales.
Quatre assemblées président à la fondation du
COE, ou plutôt quatre courants : missionnaire en 1910,
avec la conférence d'Edimbourg ; pacifiste au seuil de
1914, avec l'Alliance universelle pour l'Amitié internatio nale par les Eglises ;
social en 1925, lors de la réunion de
Stockholm ; théologique en 1927 et 1937, avec les confé rences de Lausanne et d'Edimbourg organisées sur le
thème Foi et Constitution.
Ces courants fusionnent à Utrecht en 1938 et le COE est définitivement constitué en
1948 à Amsterdam sous l'impulsion du Hollandais
Vîsser't
Hooft. Il siège à Genève.
3 Déjà, en pleine guerre, le noyau du COE avait démon
tré son unité d'action en secourant les victimes du
nazisme. Les assemblées d'Evanston (1954) et de New
Delhi (1961) condamnent le racisme et les armes atomi ques, prennent position en faveur de la décolonisation et
de la coexistence pacifique. C'est en 1961 également que
s'accomplit l'adhésion des Eglises orthodoxes, des jeunes
Eglises indigènes et du Conseil international des missions.
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Liens utiles
- Coe Sebastien
- Amérique du Sud, septembre 2005, séries ES et S, LV1: Jonathan Coe, The Dwarves of Death, Penguin, 1990.