CMT
Publié le 16/05/2020
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1 La CISC (Confederation.
Internationale des syndicats
chretiens) decide lors de son congres de Luxembourg, en
1968 d'abandonner toute reference confessionnelle et de
changer son nom en Confederation mondlale du travail
(CMT).
Ainsi s'achevait une evolution qui avait efface des
statuts Ia mention des encycliques et conduit, en France
par exemple, Ia CFTC (Confederation francaise des tra-
vailleurs chretiens) a se retrouver en majorite sous ('eti-
quette CFDT (Confederation francaise democratique du
travail).
2 La CMT pout legitimement se proclamer laplus
ancienne des Internationales ouvrieree.
II y avait eu, avant
la premiere guerre mondiale, des tentatives d'union entre
les syndicats chretiens beiges, hollandais et allamands
(Conference de Zurich, 1908), et c'est en 1920 que la
CISC est creee a La Haye.
Elle subit une eclipse, comme
les autres centrales syndicales internationales, pendant
Ia seconde guerre mondiale,mais reereconsUtue
Bruxelles en 1945.
A Ia base de l'ideologie de Ia CMT se
retrouvent les themes qui formaient le premier patrimoine
du syndicalisme chretien : le but de ('organisation econo-
mique est l'epanoulesetuent de la personne humaine.
3 La CISC refuse &Ma l'etatisme et les nationalisations
systematiques.
Elle defendra le plurallsme syndical, pre-
conisera Ia cooperation patrons-ouvriers, rejettera le prin-
cipe de Ia lutte des classes et preferera mettre l'accent
sur ('organisation professionnelle et l'apolitIsme.
Cepen-
dant, ('adoption du nouveau sigle CMT traduit plus qu'un
changement d'etiquette.
Au lendemain de la seconde
guerre mondiale, la CISC, souvent accuses de faire le
jeu du patronat, n'entend cependant ni pnononcer d'exclu-
sive ni en etre victime.
Une polltique de la ports ouverte
lui permettra d'accueiffir des travailleurs uniquement pre-
°coupes de revendications professionnelles et memo des
elements gauchisants.
CMT 1 La CISC (Confédération internationale des syndicats chrétiens) décide lors de son congrès de Luxembourg, en
1968t d'abandonner
toute référence confessionnelle et de
changer son nom en Confédération mondiale du travail
(CMT). Ainsi s'achevait une évolution qui avait effacé des
statuts la mention des encycliques et conduit, en France par exemple, la CFTC (Confédération française des tra
vailleurs chrétiens) à se retrouver en majorité sous l'éti
quette
CFDT (Confédération française démocratique du travail).
2 La CMT peut légitimement se proclamer la plus ancienne des internationales ouvrières.
Il y avait eu, avant
la première guerre mondiale, des tentatives d'union entre
les syndicats chrétiens belges, hollandais et allemands
(Conférence de Zurich, 1908), et c'est en 1920 que la CISC est créée à La Haye.
Elle subit une éclipse, comme
les autres centrales syndicales internationales, pendant
la seconde guerre mondiale, mais se reconstitue à
Bruxelles en 1945.
A la base de l'idéologie de la CMT se
retrouvent les thèmes qui formaient le premier patrimoine
du syndicalisme chrétien : le but de l'organisation écono
mique est l'épanouissement de la personne humaine.
3 La CISC refuse déjà l'étatisme et les nationalisations systématiques.
Elle défendra le pluralisme
syndical, pré
conisera la coopération patrons-ouvriers, rejettera le prin cipe de la lutte des classes et préférera mettre l'accent
sur l'organisation professionnelle et l'apolitisme.
Cepen dant, l'adoption du nouveau sigle CMT traduit plus qu'un
changement d'étiquette.
Au lendemain de la seconde
guerre mondiale, la CISC, souvent accusée de faire le
jeu du patronat, n'entend cependant ni prononcer d'exclu sive ni en être victime.
Une politique de la
porte ouverte
lui permettra d'accueillir des travailleurs uniquement pré
occupés de revendications professionnelles et même des éléments gauchisants.
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