climax.
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
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climax.
climax, état idéal d'équilibre stable atteint par les différents éléments du complexe climat-sol-flore-faune, au terme de successions écologiques dynamiques en un lieu et
sous un climat donnés.
L'évolution des communautés végétales et animales à partir des stades pionniers, en dehors de toute intervention humaine, aboutit à un climax, généralement une forêt.
Ainsi, à partir d'un sol nu, la végétation s'implante progressivement : des lichens d'abord, puis des plantes herbacées, des plantes annuelles, des plantes vivaces, ensuite
des végétaux ligneux, des arbustes, et enfin des arbres. Après quelques décennies, la diversification, la taille et la longévité des espèces vont amener la constitution, aux
latitudes moyennes, d'une forêt en équilibre dynamique avec la faune, le sol et le climat. Ce stade ultime de développement, le climax, est atteint après environ deux
siècles. La biomasse et la biodiversité sont alors maximales.
L'état de climax est cependant rarement atteint ; les déséquilibres sont permanents qui empêchent cette évolution d'aller à son terme. Ces déséquilibres peuvent être
d'origine naturelle mais, aujourd'hui, la plupart des successions végétales sont perturbées par les activités humaines -- déforestation, accroissement de l'urbanisation,
surexploitation des sols, surpâturage et incendies de forêt provoqués par l'homme. Ces interventions aboutissent, en particulier dans les milieux fragiles, à des formations
végétales dégradées, qui retournent ensuite difficilement vers le stade de climax. C'est ainsi que la destruction des forêts méditerranéennes transforme la forêt de chêneliège en maquis et la forêt de chêne vert en garrigue.
Voir aussi écosystème.
climax.
climax, état idéal d'équilibre stable atteint par les différents éléments du complexe climat-sol-flore-faune, au terme de successions écologiques dynamiques en un lieu et
sous un climat donnés.
L'évolution des communautés végétales et animales à partir des stades pionniers, en dehors de toute intervention humaine, aboutit à un climax, généralement une forêt.
Ainsi, à partir d'un sol nu, la végétation s'implante progressivement : des lichens d'abord, puis des plantes herbacées, des plantes annuelles, des plantes vivaces, ensuite
des végétaux ligneux, des arbustes, et enfin des arbres. Après quelques décennies, la diversification, la taille et la longévité des espèces vont amener la constitution, aux
latitudes moyennes, d'une forêt en équilibre dynamique avec la faune, le sol et le climat. Ce stade ultime de développement, le climax, est atteint après environ deux
siècles. La biomasse et la biodiversité sont alors maximales.
L'état de climax est cependant rarement atteint ; les déséquilibres sont permanents qui empêchent cette évolution d'aller à son terme. Ces déséquilibres peuvent être
d'origine naturelle mais, aujourd'hui, la plupart des successions végétales sont perturbées par les activités humaines -- déforestation, accroissement de l'urbanisation,
surexploitation des sols, surpâturage et incendies de forêt provoqués par l'homme. Ces interventions aboutissent, en particulier dans les milieux fragiles, à des formations
végétales dégradées, qui retournent ensuite difficilement vers le stade de climax. C'est ainsi que la destruction des forêts méditerranéennes transforme la forêt de chêneliège en maquis et la forêt de chêne vert en garrigue.
Voir aussi écosystème.
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