Cléo de 5 a 7, analyse compte rendu première cav
Publié le 21/02/2022
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«
Compte rendu
« CL É O DE 5 A 7 »
C'est en 1962 que le film français Cléo de 5 à 7 sort au cinéma, réalisé et scénarisé par
Agnès Varda, considérée aujourd'hui comme une figure du mouvement cinématographique
la Nouvelle Vague.
Au début des années 60, des jeunes réalisateurs français révolutionnent
les habitudes du cinéma classique, consacré aux dialogues et tournées dans des studios ou la
caméra est fixe.
Ils revendiquent l'idée de donné plus d'importance aux images, de faire
changer la manière de tourner pour donner un air de la « vraie vie » aux films.
Révolution
largement inspiré du cinéma américain, ainsi la Nouvelle Vague innove dans les thèmes et
sujets du cinéma pour se tourner vers la jeunesse a une époque ou celle ci cherche a se
libérer des vieilles manières.
Le changement est radicale, les premières images colorées sont sur une liseuse de cartes qui
y voit la maladie de Florence, dites Cléo, un cancer sûrement mortelle.
La jeune femme
commence a peine a se faire connaître en tant que chanteuse, alors la nouvelle la détruit.
De la s’enchaîne le film de 5 a 7h de l’après midi, ou elle doit connaître les résultats de ses
examens.
Il est découpé en chapitres nommés par l'arrivée d'un personnage et les minutes
qui s'écoulent entre les séquences.
Via les nouvelles manières de filmer on suit chaque
minute des deux heures comme si la caméra n'avait jamais arrêté de filmer.
Il y a un
enchaînement maîtrisé des séquences, des bouleversements, les vas et viens des
personnages, et les changements d'humeur de la chanteuse.
Les plans sur Paris sont très
nombreux, comme pour accentuer le coté hors studio de ce nouveau cinéma.
Les voyages en
voitures sont filmés du début a la fin, avec des plans sur les immeubles, les passants, la
caméra n'est pas fixe plus fluide, naturelle, réelle.
A une échelle différente, le film est découpé en deux parties distinctes, d'abord l'assimilation
de la nouvelle ou Cléo cherche le réconfort chez sa gouvernante, avec ses amis qui allègent
la situation et ne la prenne pas au sérieux, son amant et ses musiciens.
Fâchée contre eux elle enfile une robe noire, rappelle de mort, enfile son chapeau en guise
de rébellion et s'en va seule dans Paris submergée par les émotions, dans la réflexion de son
soit et de ce qu'elle est en dehors de sa vie de chanteuse.
Il n'est alors plus question de son
amant qu'elle n'apprécie pas tant que ça, ou l'achat d'un couvre chef qui la mettrait en valeur.
Le regard constant qu'elle portait sur son image et la création de sa personne se détourne
vers l'autre et ce qu'il l'entoure.
Elle va se confronter a la petitesse de son existence et de sa
personne, notamment lorsque personne n'écoute vraiment sa musique au Dome, cette scène
qui illustre bien sa prise de conscience.
La transition de ce changement de comportement est marquée par la musique de Michel
Legrand, « Sans toi », qui via l'entrée d'un fond noir et d'un fondu sur l'actrice, prrend le
spectateur par les sentiment.
La larme de Cléo coule, c'est l'apogée de sa tristesse, plan lent
sur ses sentiments et ses yeux clairs, perdus.
Finalement elle rencontre un militaire rêveur au parc Montsouris qui l'accompagnera dans sa
réflexion et la rassurera jusqu'à la fin.
Il sera lorsqu'elle apprendra que sa maladie est
soignable et ne la tuera pas.
Plan travelling qui imite le trajet de la voiture, laissant en plan
les amoureux face a la réalisation de la nouvelle.
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