CLAT
Publié le 16/05/2020
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1 La Central latinoamericana de Trabajadores (CLAT)
groupe plus de cinq millions d'affiliesappartenant
40 organisations ouvrieres et rurales de 22 pays.
C'est
son congres de Caracas, en 1971, que la CLASC (Confe-
deration latino-americaine des syndicats chretiens) se
deconfessionnallse et devient Ia CLAT en affirmant ses
positions anticapitalistes et anti-imperialistes.
Son objec-
tif est de trouver « des solutions latino-americaines selon
des modeles latino-americains x.
et it s'exprime par le slo-
gan lapidaire « Solo el Pueblo Salve al Pueblo » (Seul le
peuple peut se donner le salut).
La CLAT diffuse une
publication mensuelle oil elle defend les theses du syn-
dicalisme revolutionnaire.
2 La centrale est fondee en 1954 a Santiago du Chill,
lors d'une reunion de dirigeants syndicaux de treize pays.
Le congres constitutif rejette « les totalitarismes de droite
ou de gauche proclame sa decision de !utter pour Ia
redemption proletarienne et de depasser le syndica-
lisme purement revendicatif.
La centrale adhere alors
la CISC (Confederation internationale des syndicats chre-
tiens) qui abandonnera elle-rname toute reference confes-
sionnelle en 1968 pour devenir la CMT (Confederation
mondiale du travail).
En 1966, la centrale latino-americaine
transfere son siege a Caracas (Venezuela).
3 Extremement dynamique, la CLAT s'est implantee dans
toute l'Amerique !aline, mais elle rencontre de serieux
obstacles.
Dans Ia plupart des pays, le mouvement syn- dical, deg* structure, °belt a d'autres motivations (bmprise
peroniste en Argentine, parti gouvernemental au Mexique,
etc.).
La CLAT fait egalement preuve d'une vive activite
dans certains pays en marge du continent, comme Ia
Jame Nue et les fles,_des Antilles britanniques.
La Confe- deration des travailleurs chretiens de Ia Guyane francaise
(CTCG) y est affillee, de name gull la Guadeloupe et a Ia
Martinique.
CLAT
1 La Central latinoamericana de Trabajadores (CLAT)
groupe plus de cinq millions d'affiliés appartenant à
40 organisations ouvrières et rurales de 22 pays. C'est à
son congrès de Caracas, en 1971, que la CLASC (Confé
dération latino-américaine des syndicats chrétiens) se déconfessionnalise et devient la
CLAT en affirmant ses
positions anticapitalistes et anti-impérialistes.
Son objec
tif est de trouver « des solutions latino-américaines selon des modèles latino-américains » et il s'exprime par le slo
gan lapidaire «
Solo el Pueblo Salva al Pueblo » (Seul le
peuple peut se donner le salut).
La CLAT diffuse une
publication mensuelle où elle défend les thèses du
syn dicalisme révolutionnaire.
2 La centrale est fondée en 1954 à Santiago du Chili, lors d'une réunion de dirigeants syndicaux de treize pays.
Le congrès constitutif rejette « les totalitarismes de droite
ou de gauche », proclame sa décision de lutter pour la « rédemption prolétarienne » et de dépasser le
syndica lisme purement revendicatif.
La centrale adhère alors à
la CISC (Confédération internationale des syndicats chré
tiens) qui abandonnera elle-même toute référence confes sionnelle en 1968 pour devenir la CMT (Confédération mondiale du travail).
En 1966, la centrale latino-américaine
transfère son siège à
Caracas (Venezuela).
3 Extrêmement dynamique, la CLAT s'est implantée
dans toute l'Amérique latine, mais elle rencontre de sérieux
obstacles.
Dans la plupart des pays, le mouvement syn dical, déjà structuré, obéit à d'autres motivations (emprise
péroniste en Argentine, parti gouvernemental au Mexique,
etc.). La CLAT fait également preuve d'une vive activité
dans certains pays en marge du continent, comme la
Jamaïque et les
îles,, des Antilles britanniques.
La Confé
dération des travailleurs chrétiens de la Guyane française (CTCG) y est affiliée, de même qu'à la Guadeloupe et à la
Martinique.
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