Citations sur le roman Manon Lescaut

« Manon Lescaut de l’Abbé Prévost Dans « l'Avis de l'auteur » : • • • • « [Le public] verra dans la conduite de M.

des Grieux un exemple terrible de la force des passions ». « J'ai à peindre un jeune aveugle qui refuse d'être heureux pour se précipiter volontairement dans les dernières infortunes : [...] un caractère ambigu, un mélange de vertus et de vices, un contraste perpétuel de bons sentiments et d'actions mauvaises.

» « Outre le plaisir d'une lecture agréable, on y trouvera peu d'événements qui ne puissent servir à l'instruction des mœurs ; et c'est rendre, à mon avis, un service considérable au public que de l'instruire en l'amusant.

». « L'ouvrage entier est un traité de morale, réduit agréablement en exercice.

» Pour justifier que le locuteur recherche compassion et compréhension (+ plaidoyer de DG en sa faveur) + DG essaye de retenir l'attention de son auditoire : Renoncour à propos du récit de DG : • • • « Cette aventure me parut des plus extraordinaires et des plus touchantes » « Je dois avertir ici le lecteur que j'écrivis son histoire presque aussitôt après l'avoir entendue et qu'on peut s'assurer, par conséquent, que rien n'est plus exact et plus fidèle que cette narration.

» « [Le chevalier des Grieu] nous assura que nous trouverions quelque chose encore de plus intéressant dans la suite de son histoire » (à la fin de la première partie) DG à Renoncour : • • • • « Je veux vous apprendre non seulement mes malheurs et mes peines, mais encore mes désordres et mes plus honteuses faiblesses Je suis sûr qu'en me condamnant, vous ne pourrez pas vous empêcher de me plaindre.

» « Je veux vous raconter tout [...] Vous êtes bon, vous aurez pitié de moi.

» « Pardonnez si j'achève en peu de mots un récit qui me tue.

Je vous raconte un malheur qui n'eut jamais d'exemple.

Toute ma vie est destinée à la pleurer.

» (Avant le récit de la mort de Manon). « J'étais résolu de retourner dans ma patrie pour y réparer, par une vie sage et réglée, le scandale de ma conduite » DG en parlant de Tiberge : • « Si j'eusse suivi ses conseils, j'aurais toujours été sage et heureux […] j’aurais sauvé quelque chose du naufrage de ma fortune et de ma réputation.

» Devant le Supérieur de Saint Lazare : • • « Je lui représentai les choses, à la vérité, du côté le plus favorable pour nous » « Je dois le confesser à ma honte, je jouai, à Saint-Lazare, un personnage d'hypocrite » Devant le lieutenant général de police : • « Je lui dis mille choses passionnées pour la défense de ma pauvre maîtresse et je ne pus m'empêcher de répandre quelques larmes ». Pour montrer la force de la passion amoureuse : • • • • • • • • • • • • Des Grieux : « Je l'aime avec une passion si violente qu'elle me rend le plus infortuné de tous les hommes.

» « Pour moi, je sentis, dans ce moment, que j'aurais sacrifié pour Manon tous les évêchés du monde chrétien.

» « Je me sens le cœur emporté par une délectation victorieuse.

Tout ce qu'on dit de la liberté à Saint-Sulpice est une chimère.

» « Manon était passionnée pour le plaisir, je l'étais pour elle » « Elle aimait trop l'abondance et les plaisirs pour me les sacrifier.

» « L'ivresse de l'amour triomphant me fit tout approuver.

» « Nous avons l'âme trop belle, et le cœur trop bien fait l'un et l'autre, pour vivre volontairement dans l'oubli du devoir.

» (DG souligne que leur conduite immorale à Manon et à lui ne correspond pas à leur fond naturel). « J'ignore encore aujourd'hui par quelle espèce de sentiments je fus alors agite.

» « C'est à la Nouvelle-Orléans qu'il faut venir […] quand on veut goûter les vraies douceurs de l'amour.

C'est ici qu'on s'aime sans intérêt, sans jalousie, sans inconstance.

» ; « amour vertueux ». DG en parlant de Manon « Je me trouvai tout à coup enflammé jusqu'au transport.

» Quelques périphrases pour désigner Manon : « la maîtresse de mon cœur » ; « la souveraine de mon cœur » ; « ma malheureuse maîtresse » : « perfide Manon » ; « l'idole de mon cœur » ; « mon ingrate et parjure maitresse.

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