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citation sur juste la fin du monde

Publié le 23/07/2024

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« Citations : Indique d'emblée le destin tragique du personnage et pose le sujet de l'intrigue : "J'ai près de 34 ans et c'est à cet âge que je mourrai" ; "Dire / seulement dire / ma mort prochaine et irrémédiable" (Prologue, L) Antoine : Souligne l'apparente indifférence de Louis : "Rien en toi n'est jamais atteint" (II,3 A) A cherche, veut le départ de son frère : "Je l'accompagne, je dis qu'on l'accompagne" (II,2 A) Premiers signes qu'Antoine est malheureux à cause de son frère : "il en déduit certainement que sa vie ne vous intéresse pas" ; "Il croit, je crois cela, il croit que vous ne voulez rien savoir de lui" (I,6 C) Retrouvailles mises à mal par Antoine qui s'attaque à Louis ; Louis révèle sa sensibilité et indique être désarçonné par l'attitude de son frère -> rivalité rejaillit immédiatement : "Je suis mal à l'aise, excusez-moi, excusez-moi, je ne t'en veux pas mais tu m'as mis mal à l'aise et là, maintenant, je suis mal à l'aise" / "C'est méchant, pas méchant, non déplaisant" (I,2 L) Réaction de Antoine -> nom de son fils = nom de son frère ; +/- ironique car c'est lui qui a pris cette place et que L a été remplacé par Louis junior ; forme de jalousie aussi car il occupait ce rôle depuis départ, qu'il a fait beaucoup pour sa famille qui rend le rôle à Louis dès qu'il revient : "Mais tu restes l'aîné, aucun doute là-dessus." (I,2 A) Lorsque Louis raconte son arrivée à son frère, ce dernier s'énerve dès qu'il évoque le fait qu'il soit arrivé plus tôt à la gare.

La citation met en évidence une des principales caractéristiques du livre qui est la prise de parole d'un individu pour un autre (chaque personnage évoque les sentiments d'un autre, en sachant soi-disant mieux le faire que le personnage concerné). Manière de nier l'autre, de l'annihiler : "Je sais mieux que toi" (I,11 A) A révèle que l’absence de Louis la marqué.

Lien rompu entre les deux frère puisque qu’ils ne se connaissent pas : "tu crois me connaître parce que je suis ton frère ? / Ce sont aussi des sottises" (I,11 A) A reprends en soulignant cette durée de temps depuis toujours qu’il a gardé cette rancœur : "Depuis toujours vous me parlez et je dois écouter.

/ Les gens qui disent jamais rien, on croit juste qu'ils veulent entendre, mais souvent, tu sais, je me taisais pour donner l'exemple." (I,11 A) Suzanne : Violence verbale dans fratrie : "Qu'est-ce que j'ai dit ? / Je ne t'ai rien dit, je ne lui dit rien à celui-là, / je te parle ?" (I,1 S) Signe de la famille déchirée, des liens rompus : "Je ne me souviens pas de toi - je ne savais pas que tu partais pour autant de temps, je n'ai pas fait attention" (I,3 S) Derrière les reproches, un aveu d'amour : "- et nous éprouvons les uns et les autres, ici, tu le sais, tu ne peux pas ne pas le savoir, une certaine forme d'admiration, c'est le terme exact, une certaine forme d'admiration pour toi à cause de ça" (I,3 S) Absence de parole de Louis vécue comme un signe de mépris, d'insuffisance : "Tu ne nous en donnes pas la preuve, tu ne nous en juges pas dignes." (I,3 S) Coincé chez elle avec sa mère : "Je voudrais partir mais ce n'est guère possible" (I,3 S) Parole coupée, hachée -> incertitude ; violence verbale au sein de la fratrie, A prend le dessus sur les membres de sa famille, elle ne peut donc pas parler ni s’exprimer : "En général, d'ordinaire, Antoine, à ce moment-là, Antoine me dit : "Ta gueule, Suzanne."" (I,7 S) Louis joue le rôle d'Antoine ; il reprend de manière ironique ce rôle qui contraint Suzanne au silence et l'empêche d'exister : "Ta gueule, Suzanne" (I,7 L) Louis : La Mère est inquiète durant tout l'intermède et lorsqu'elle revoit son fils, elle pensait qu'il était parti -> illustre la fragilité qui.... »

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