Chypre: 1998-1999 - Une stratégie moins offensive?

« file:///F/Lycée/angui/450417.txt[13/09/2020 01:05:10] Chypre 1998-1999 Une stratégie moins offensive? Fin décembre 1998, le président Glafkos Cléridès a décidé de ne pas installer à Chypre de missiles sol-air S-300.

Ceux-ci avaient été achetés à la Russie afin d'assure r la sécurité des avions de combat, prêts à couvrir les blindés de la Garde nationale face à l'armée turque , dont des milliers d'hommes occupent le tiers nord de l'île depuis 1974.

Ce choix a été bien accueilli dans le monde et au sein de l'Union européenne (UE).

Il a été prévu de déployer des missile s en Crète, la Grèce garantissant le droit de Chypre à améliorer sa défense.

Cette stratégie a cependant provoqué la rupture de la coalition au pouvoir, abandonnée par l'EDEK (Parti grec d'union démocratique socialiste).

L'opinion a vivement ressenti la capture du leader kurde Abdullah Öcalan, puis le succès électoral de Bülent Ecevit (qui é tait Premier ministre de Turquie lors de l'invasion de l'île à l'été 1974), puis, du fait de la solidarité o rthodoxe, les bombardements des forces de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) en Serbie à partir de mars 1999.

Toutefois, le gouvernement chypriote, qui tente de maîtriser l'afflux d'immigrants illégaux e t recherche activement l'intégration à l'UE, n'a pu ni freiner la colonisation du nord de l'île par les Turcs, qui s'est accélérée, ni parer aux effets d'une sécheresse persistante.. »