Databac

Chypre: 1988-1989

Publié le 13/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Chypre: 1988-1989. Ce document contient 743 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/Lycée/angui/450405.txt[13/09/2020 01:05:09] Marquée par de bons résultats économiques (accroissement du to urisme, de la demande intérieure et des exportations de biens et de services, amélioration du niveau de vie e t de l'emploi), l'année politique 1988 a commencé sous de bons auspices.

L'élection en février d'un ho mme nouveau, Georges Vassiliou, à la présidence de la République, la reprise du dialogue entre les "pui ssances garantes" de l'île, la Grèce et la Turquie et le regain de prestige de l'ONU, ont permis la relance des pou rparlers entre les communautés grecque et turque, sous les auspices de Javier Perez de Cuellar, secré taire général des Nations unies.

Le 24 août 1988, G.

Vassiliou a rencontré à Genève Rauf Denk tash, chef de la communauté turque et président de l'autoproclamée République turque de Chypre du Nor d.

Ces retrouvailles, après la rupture des négociations en janvier 1985, ont montré que les positions ava ient peu changé.

La communauté grecque, confiante dans sa prospérité économique et sa puissanc e numérique a réclamé les "trois libertés": de circulation, d'installation et d'acquisition de proprié tés pour tout Chypriote en n'importe quel point de l'île.

De même, forte de sa légitimité auprès de s Occidentaux et des non-alignés, elle a demandé le remplacement de la garantie tripartite (Grèce, Turquie, Royaume-U ni), instaurée par les accords de 1959, par une garantie de l'ONU.

En revanche, la communauté turque, f avorisée par le statu quo et la présence de l'armée turque au nord de l'île, veut se maintenir dans une fédération bizonale sous la protection de la Turquie.

Tout au plus la partie grecque a-t-elle concé dé un retrait par étapes (et non immédiat) des forces turques alors que la partie turque pourrait acc epter le rapatriement des colons turcs d'Anatolie installés dans l'île depuis 1974.

Le dialogue a continué tout l'hiver sans résultats tangibles.

En f évrier 1989, G.

Vassiliou a même rencontré le Premier ministre turc Turgut Özal, fait sans précé dent depuis 1974.

Les deux parties ont fait le point en avril à New York et J.

Perez de Cuellar espérait encor e obtenir un accord à la date qu'il s'était fixée, le 1er juillet 1989.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles