chondrichtyens.
Publié le 07/12/2021
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chondrichtyens. n.m., classe des poissons cartilagineux. Elle s'oppose à la classe
des ostéichtyens osseux. Les chondrichtyens comptent un millier d'espèces réparties
en deux groupes : élasmobranches (requins et raies) et holocéphales (chimères).
Les chondrichtyens sont pour la plupart de grands prédateurs. Ils ont laissé
d'abondants restes fossiles, dents ou plaques dentaires, denticules cutanés, épines des
nageoires dorsales, aiguillons caudaux, corps vertébraux calcifiés, exceptionnellement
des squelettes complets. Apparus au dévonien inférieur, ils se diversifient au dévonien
moyen, explosent au carbonifère, régressent au permo-trias et connaissent un
renouveau et une nouvelle phase d'expansion au jurassique. Dès le crétacé, ils occupent
le sommet des chaînes alimentaires marines, qu'ils partagent alors avec les grands
ostéichtyens et reptiles marins, et, au cénozoïque avec les cétacés. Ils doivent cette
réussite à leurs mâchoires articulées, à leur squelette allégé et à leur profil
hydrodynamique, à leurs moyens de perception, et enfin à la diversité de leurs modes
de reproduction (ovipare, vivipare incubante ou placentaire). Bien que leur plan
d'organisation général ait peu changé depuis l'ère primaire, leur denture s'est fortement
diversifiée. Elle constitue le meilleur outil systématique et le plus sûr pour retracer leur
évolution, qui s'étale sur près de 400 millions d'années.
Les holocéphales, ancêtres des chimères, remontent au trias. Abondants dans les
mers épicontinentales du mésozoïque, ils se seraient réfugiés en eau plus profonde dès
l'éocène. Les fossiles de leurs plaques dentaires et de leurs épines dorsales sont
relativement fréquents.
Les élasmobranches comptent, dès le dévonien, plusieurs formes primitives, en
Amérique, en Europe et en Antarctique. La denture de l'une d'entre elles annonce déjà
très clairement celles du griset (Hexanchus) et du ronceux (Echinorhinus), qui peuplent
encore l'Atlantique et la Méditerranée. C'est au carbonifère, avec les cténacanthes et les
hybodontes, qu'ils connurent leur premier essor. La plupart des familles de requins
actuels s'individualisent au mésozoïque (certains dès le jurassique comme les
hétérodontes et les requins-tapis). Dès le crétacé, les ancêtres des requins des sables,
lamnies, roussettes, aiguillats, sagres, holbiches, virlis pullulent. Les ancêtres des raiesguitares apparaissent au jurassique ; ceux des pastenagues et des mourines remontent
à la fin du crétacé. Les véritables raies apparaissent à l'éocène supérieur.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
animal (règne) - Classification - Les vertébrés - Les poissons
émail
mante de mer
poissons
poissons - Origine et évolution
raie [2]
requin
sélaciens
vertébrés - Origine et évolution
chondrichtyens. n.m., classe des poissons cartilagineux. Elle s'oppose à la classe
des ostéichtyens osseux. Les chondrichtyens comptent un millier d'espèces réparties
en deux groupes : élasmobranches (requins et raies) et holocéphales (chimères).
Les chondrichtyens sont pour la plupart de grands prédateurs. Ils ont laissé
d'abondants restes fossiles, dents ou plaques dentaires, denticules cutanés, épines des
nageoires dorsales, aiguillons caudaux, corps vertébraux calcifiés, exceptionnellement
des squelettes complets. Apparus au dévonien inférieur, ils se diversifient au dévonien
moyen, explosent au carbonifère, régressent au permo-trias et connaissent un
renouveau et une nouvelle phase d'expansion au jurassique. Dès le crétacé, ils occupent
le sommet des chaînes alimentaires marines, qu'ils partagent alors avec les grands
ostéichtyens et reptiles marins, et, au cénozoïque avec les cétacés. Ils doivent cette
réussite à leurs mâchoires articulées, à leur squelette allégé et à leur profil
hydrodynamique, à leurs moyens de perception, et enfin à la diversité de leurs modes
de reproduction (ovipare, vivipare incubante ou placentaire). Bien que leur plan
d'organisation général ait peu changé depuis l'ère primaire, leur denture s'est fortement
diversifiée. Elle constitue le meilleur outil systématique et le plus sûr pour retracer leur
évolution, qui s'étale sur près de 400 millions d'années.
Les holocéphales, ancêtres des chimères, remontent au trias. Abondants dans les
mers épicontinentales du mésozoïque, ils se seraient réfugiés en eau plus profonde dès
l'éocène. Les fossiles de leurs plaques dentaires et de leurs épines dorsales sont
relativement fréquents.
Les élasmobranches comptent, dès le dévonien, plusieurs formes primitives, en
Amérique, en Europe et en Antarctique. La denture de l'une d'entre elles annonce déjà
très clairement celles du griset (Hexanchus) et du ronceux (Echinorhinus), qui peuplent
encore l'Atlantique et la Méditerranée. C'est au carbonifère, avec les cténacanthes et les
hybodontes, qu'ils connurent leur premier essor. La plupart des familles de requins
actuels s'individualisent au mésozoïque (certains dès le jurassique comme les
hétérodontes et les requins-tapis). Dès le crétacé, les ancêtres des requins des sables,
lamnies, roussettes, aiguillats, sagres, holbiches, virlis pullulent. Les ancêtres des raiesguitares apparaissent au jurassique ; ceux des pastenagues et des mourines remontent
à la fin du crétacé. Les véritables raies apparaissent à l'éocène supérieur.
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animal (règne) - Classification - Les vertébrés - Les poissons
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