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Chirurgie Esthétique et philosophie

Publié le 04/05/2021

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« Intro : La chirurgie esthétique est mal définie, son champ d’action et ses limites sont imprécises.

Elle peut être utilisé par exemple pour de la réparation, en temps de guerre par exemple, ou pour tous simplement des envies personnelles.

Ceci est peut-être dû au fait que le sens du terme même « esthétique » est difficile à appréhender et se trouve être une source de controverses.

Les apports des philosophes anciens mais aussi contemporains nous permettent de mieux approcher la chirurgie esthétique au travers de sa fonction, de sa finalité.

De même l’étude, sur le plan historique, de l’évolution des rapports entre la médecine et le corps depuis quelques siècles, nous aide à mieux situer la chirurgie esthétique dans cette évolution.

On peut définir cinq époques pour parler de cette évolution historique : celles du corps exploré et du corps blessé, puis celle du corps réparé, enfin celles du corps modifié puis transformé.

La chirurgie esthétique à des effets directs sur notre corps, mais a-t-elle des effets sur notre identité ? Nous pensons que oui et nous allons vous expliquez pourquoi dans la suite de notre exposé et nous allons répondre à cette question : Mon corps fait-il partie de mon identité ? I-L ’Esthétisme et la Chirurgie a) L’esthétisme Tout d’abord nous allons parler de l’esthétisme et vous montrer pourquoi c’est une notion compliquer à définir.

L’esthétisme est un synonyme de la beauté… C’est le philosophe allemand Alexander Gottlieb Baumgarten qui introduisit le néologisme “ esthétique “ au XVIIIème siècle.

Il considérait l’idée du beau comme une perception confuse, un sentiment particulier, il le définit en 1750 dans l’ouvrage Aesthetica comme “ la science de la connaissance sensible “.

C’est un ouvrage très intéressant qui parle de la notion de beauté, « d’esthétisme » devenant ainsi et de manière novatrice une discipline philosophique à part entière, son objet étant la perfection sensible, le beau.

C’est cependant Emmanuel Kant qui à notre avis a le mieux précisé la définition et les limites du qualificatif esthétique qu’il assimile au beau.

Son but n’était pas de proposer les normes du beau, mais d’expliquer pourquoi une chose est dite belle, et en quoi consiste un jugement de goût.

Pour lui, le beau serait un produit du sens esthétique : ce qui est beau, ce n’est pas un objet, mais sa représentation.

C’est-à-dire si l’on prend l’exemple d’un vase, ce n’est pas le vase, ce n’est pas non plus l’objet qui est beau, mais bien son apparence/sa représentation.

Kant en donne plusieurs définitions complémentaires.

Tout d’abord “ est beau ce qui plaît universellement sans concept “ ; ici le beau est un intermédiaire entre la sensibilité et l’entendement : ce n’est pas un concept définissable par notre seul entendement.

L’entendement étant notre capacité à résonné/être lucide.

Ensuite “ le beau n’est pas l’utile, il n’a donc pas de fin extérieure “, l’absence de finalité précisé par Kant est intéressante car la finalité est un des critères d’étude de la chirurgie esthétique.

Il s’agit en fait d’une absence de finalité externe, car pour Kant il peut y avoir une finalité interne, la recherche d’une harmonie personnelle/avec sois même.

On retrouve ici une opposition avec la conception philosophique platonicienne, reprise par le christianisme, dans laquelle “ la sensibilité a été systématiquement dévalorisée au profit de l’intelligible “ c’est-à-dire que le raisonnement/la lucidité à systématiquement mis dans l’ombre la sensibilité, qui, elle est personnelle.

On notera que pour Nietzche, c’est parce que. »

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