Chili: 2004-2005 : Multiplication des poursuites contre Augusto Pinochet
Publié le 13/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Chili: 2004-2005 : Multiplication des poursuites contre Augusto Pinochet. Ce document contient 743 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/Lycée/angui/450365.txt[13/09/2020 01:05:04]
Chili 2004-2005
Multiplication des poursuites contre Augusto Pinochet
L'année 2004 a vu la consolidation du leadership du président Rica
rdo Lagos.
Au plan interne, après une décennie de discussion, le Parlement a
voté une loi autorisant le divorce.
En
revanche, un sort différent a été réservé au projet de cr
éation d'un impôt sur la production minière du
pays.
Malgré de longs débats parlementaires, il était toujours
en discussion début 2005 du fait du
désaccord de l'opposition de centre droit.
Au sein de l’Alliance p
our le Chili, la coalition des partis
d'opposition – Rénovation nationale (RN) et Union démocrate i
ndépendante (UDI) –, des voix se sont
élevées pour demander une refondation de la Coalition, principalem
ent pour deux raisons : les maigres
résultats aux élections municipales d’octobre 2004 (37,7 % des
voix) face à la Concertation de partis pour
la démocratie (47,9 % des voix), coalition au pouvoir de centre gau
che, ainsi que la baisse significative
de popularité de leur leader et candidat à l’élection pré
sidentielle de décembre 2005, Joaquin Lavin.
Les chefs d’accusation de la justice chilienne à l’encontre de
l’ancien dictateur Augusto Pinochet (1973-
1990) se sont multipliés tout au long de l'année 2004.
Le quotidi
en Washington Post a mis en lumière les
multiples comptes secrets et fort bien approvisionnés d'A.
Pinochet à
la Riggs National Bank de
Washington.
Il était désormais poursuivi en justice non seulement
pour des violations des droits humains,
mais aussi pour des affaires de corruption, ce jusqu'en l'année 2002.
Grâce au Patriot Act, le Sénat des
États-Unis a montré qu'A.
Pinochet avait réalisé des transac
tions financières secrètes de plusieurs millions
de dollars alors qu'il dirigeait le Chili, et même après.
Au dé
but 2005, il était toujours accusé d'évasion
fiscale et d'autres délits fiscaux.
En réalité, ces opératio
ns bancaires frauduleuses ont eu lieu après que la
Cour suprême chilienne a définitivement annulé le procès con
tre A.
Pinochet pour les crimes commis par
la « caravane de la mort » contre des opposants à la dictature,
en raison d'une « démence modérée » de
l'ancien dictateur.
Deux événements majeurs ont été repris p
ar les opposants de l’ancien dictateur pour
pouvoir le traduire en justice : d'abord, les dates des transactions ban
caires opérées et, ensuite, un
entretien accordé par A.
Pinochet à une chaîne télévisé
e de Miami où il faisait preuve d'une excellente
mémoire.
Grâce à ces éléments, la Cour d'appel a pu lever
son immunité en mai 2004 et engager une
procédure judiciaire au sujet de sa participation à l’opérat
ion Condor, l'appareil de liquidation physique
des dissidents politiques de plusieurs pays d'Amérique du Sud mis en
place par plusieurs dictatures.
En
juin 2005, la justice a annulé cette poursuite mais a confirmé la
levée de son immunité parlementaire
dans l'affaire de la Banque Riggs.
L’année 2004 aura aussi été celle de la publication du Rappo
rt de la Commission nationale sur les
emprisonnements politiques et la torture (paru le 28 novembre).
Le doc
ument montre que ces pratiques
étaient courantes au sein des autorités chiliennes pendant la dict
ature (1973-1990).
Cette conclusion a
été confirmée par les aveux du commandant en chef de l’armé
e chilienne, Juan Emilio Cheyre.
La
publication du rapport a été suivie d’un ensemble de mesures ré
paratrices de nature juridique et
économique.
Le Chili a à nouveau fait la « une » des médias en novembre
2004, alors qu'il accueillait le 12e « sommet
» de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), montran
t ainsi qu’il cherchait à devenir un pont
entre l'Asie et les pays de l'Atlantique.
Toutefois, il a affirmé sa
volonté de renforcer les accords
régionaux existants, comme celui avec le Mercosur (Marché commun
du sud de l’Amérique), et de signer
de nouveaux accords de libre-échange avec le Pérou et la Chine.
So
n insertion internationale a été
complétée par l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2004, de s
on traité de libre-échange avec les États-Unis.
En phase avec l’activité mondiale, l'année 2004 s'est terminé
e par des résultats positifs pour l'économie
chilienne, poussée par les excellents résultats des exportations,
en particulier dans le secteur du cuivre.
Selon des données de l'Institut national de statistiques et de la Com
mission économique pour l'Amérique
latine et les Caraïbes (CEPALC, novembre 2004), le taux de croissan
ce du PIB a atteint 6,0 % en valeur
réelle, doublant presque le rythme de l’année 2003.
L'inflation
est restée faible (1,1 % sur l'année 2004).
Cependant, le chômage atteignait 7,6 % de la population active en jan
vier 2005.
Selon les mêmes
sources, en décembre 2004, la balance commerciale présentait un so
lde positif de 7 milliards de dollars
environ..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Zambie (2004-2005): Annulation de dette
- Wallis et Futuna (2004-2005)
- Vietnam (2004-2005): Des résultats économiques bravant une conjoncture défavorable
- Tonga (2004-2005)
- Togo (2004-2005) Laprès-Éyadéma