Chetchekino

« 1 / 2 es Chetcheklno 1 La réfOrme économique introduite avec beaucoup de publicité en URSS à la fin de 1965 (anégement de la tutelle de l'administration ·sur les entreprises, réhabilitation du profit comme Indicateur de gestion et comme stimulant) n'a pas donné les résultats escomptés.

La productivité de l'industrie soviétique, notamment, continue de stagner à un très bas niveau.

L'expérience qui se déroute depuis 1967 au combinat chimique de Chetcheklno s'attaque précisément à l'une des causes de cette faible producti­ vité : une politique de l'emploi qui condamne trop souvent les entreprises à entretenir des effectifs pléthoriques.

Parce qu'elle aboutit fatalement au licenciement de la maln-d'cauWe excédentaire, cette expérience est très controversée et se heurte à de vive& résistances.

2 En 1967,1e combinat de Chetchekino (petite aggloméra­ tion industrielle située près de Toula, à 100 km au sud de Moscou) comptait six mHie employés et figurait déjà pannl les gnindes entreprises chbnlques de rURSS.

Il est doté d'installations modernes (la première unité est entrée en service en 1961).

Une grande partie de sa production (ammoniaque, méthanol, sulfate d'ammonium, etc.) est exportée.

Chetchekino est devenu aussi célèbre qu'en leur temps les entreprises de confection • Maiak • et • Bolchevitchka • oil avaient été testées, dès juillet 1964, les principales dispositions de la future réforme écono­ miqu~e.

3 Placée sous le signe de l'lnléreasement, l'expérience vise avant tout à élever le niveau de la productivité.

Dan$ les entreprises du type Chetchekino oil la part des sa­ laires dans les coQts de production (8 A 12 p.

100 sui­ vant les ateliers) est relativement faible, les stiiT!ulants introduits par la réforme de 1965 (prjmes liées au niveau du profit) ne sont pas suffisants pour incitér les chefs d'entreprise à pratiquer une stricte poiiUque de main­ d'œuvre.

L'incidence des économies de personnel sur 2 / 2. »