Chérèque, François1PRÉSENTATIONFrançois ChérèqueFrançois Chérèque (1956- ) est élu secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) en mai 2002.

« Chérèque, François 1 PRÉSENTATION François ChérèqueFrançois Chérèque (1956- ) est élu secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) en mai 2002.

Ilsuccède à Nicole Notat.Witt/SIPA - syndicalisme. Chérèque, François (né en 1956), secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), élu en mai 2002. 2 LES DÉBUTS SYNDICAUX DU FILS DE JACQUES CHÉRÈQUE Né à Nancy, François Chérèque est issu d’une famille nombreuse.

Ouvrier métallurgiste, son père Jacques Chérèque travaille aux aciéries de Frouard et milite à la CFDT ausein de laquelle ses responsabilités vont en grandissant.

Après avoir occupé le poste de secrétaire général de la puissante fédération de la métallurgie, puis de secrétaireadjoint de la CFDT aux côtés d’Edmond Maire de 1979 à 1984, celui-ci embrasse la carrière politique en devenant préfet de Lorraine, chargé de la restructuration del’industrie métallurgique, puis ministre de l’Aménagement du territoire dans le gouvernement de Michel Rocard, et enfin conseiller régional PS de Lorraine. En 1975, muni de son baccalauréat, François Chérèque choisit la carrière de travailleur social en entrant à l’école d’éducateurs spécialisés de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).

Alors qu’il se présente à la section CFDT de l’école, sa demande d’adhésion est rejetée trois années de suite car les militants d’extrême gauche qui contrôlentla section n’admettent pas la présence dans leurs rangs d’un « fils de révisionniste ».

ll lui faudra attendre 1978 pour être finalement accepté à la section syndicale del’hôpital où il travaille. 3 LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CFDT (2002- ) François Chérèque développe progressivement ses activités et ses responsabilités au sein de la CFDT, et, en 1988, il fait ses premières armes de négociateur, lors de lafaillite d’une entreprise locale de transports, en réussissant à réduire de 300 à 50 le nombre de licenciements voulus par le repreneur. Il finit par accepter en 1991 d’exercer des responsabilités nationales au sein de la fédération de la santé et des services sociaux, première fédération de la CFDT, et endevient secrétaire général (1996-2001).

À l’occasion des grandes négociations sur la refonte des classifications et l’application des 35 heures, en 1999, il consolide saconnaissance des milieux qui composent la branche professionnelle qu’il dirige.

Il y démontre sa capacité à négocier et à signer des accords même si les autres syndicats nele suivent pas. Alors qu’il rejoint la commission exécutive confédérale de la CFDT en octobre 2001, la secrétaire générale de la Confédération Nicole Notat lui propose de prendre sasuccession.

Ratifiée par le bureau national, cette candidature unique s’impose naturellement le 30 mai 2002 à Nantes où, à l’issue du 35 e Congrès, le nouveau secrétaire général de la Confédération est élu au bureau national avec 91 % des voix.

Confronté en 2003 à une crise se traduisant notamment par la scission de la branche descheminots, au moment du projet Fillon de réforme des retraites, il est réélu en juin 2006 à la tête de la CFDT avec 91,69 % des voix (congrès de Grenoble). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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