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Charles Gravier, comte de Vergennes

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Charles Gravier, comte de Vergennes 1717-1787. Ce document contient 332 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.   Homme politique et diplomate français né à Dijon en 1719, mort à Versailles en 1787. Ambassadeur en Turquie (1755-1768), puis en Suède (1771-1774), il révéla un grand talent de négociateur au congrès de Hanovre. Ministre des Affaires étrangères en 1774, ses convictions bellicistes envers l’Angleterre l’opposèrent à Turgot dont il provoqua la chute (1776). Il conclut alors une alliance avec les colonies anglo-américaines insurgées (guerre d’indépendance, 1778) dont le traité de Versailles (1783) fut la conclusion. Conscient que ce succès militaire avait épuisé la France, il travailla désormais à un rapprochement avec les Anglais, leur accordant un traité de commerce avantageux.

« Charles Gravier, comte de Vergennes 1717-1787 Diplomate de valeur, issu d'une famille bourguignonne, il est le fils d'un président à mortier au Parlement de Dijon.

Élevé par un grand-oncle, le sieur de Chavigny, ambassadeur à Lisbonne, puis à Francfort, il acquit de ses voyages une solide connaissance de la politique européenne, avant d'être nommé ministre auprès de l'électeur de Trèves en 1750, puis ambassadeur à Constantinople cinq ans plus tard.

Il apaise les inquiétudes du sultan au sujet de l'alliance de la France avec l'Autriche et la Russie, en 1756, et pousse la Porte à la rupture avec la Russie en 1768.

Rappelé par Choiseul la même année, il se retire en Bourgogne jusqu'à son ambassade en Suède en 1771.

Il accorde son soutien, dans ce pays, aux défenseurs de l'indépendance nationale et de l'influence française.

Dévoué aux intérêts du royaume soucieux de rendre à la France le prestige perdu lors du traité de Paris en 1763, esprit pratique et plein de bon sens, Vergennes est nommé, grâce à Maurepas ministre des Affaires étrangères, à l'avènement de Louis XVI.

Partisan de la paix et du droit des gens, il flétrit le partage de la Pologne, se méfie de la maison d'Autriche et cherche à établir un équilibre européen stable et juste.

Vergennes offre la médiation de la France, à côté de la Russie, aux Autrichiens et Prussiens, lors du congrès de Teschen en 1779.

Fidèle à la politique d'amitié de la France avec la Porte, il réussit à sauvegarder l'intégrité du territoire ottoman et à éviter la guerre entre la Turquie et les Russo-Autrichiens, au moment de la crise orientale de 1783. Afin de restaurer le prestige de la France, Vergennes s'efforce d'abaisser l'Angleterre, favorise tacitement la révolution d'Amérique appuyée par les volontaires de La Fayette et les envois d'armes de Beaumarchais, et charge Rayneval de conclure en Amérique le traité d'alliance de 1778.

A la fin de sa carrière, il participe aux négociations du traité de commerce avec l'Angleterre en 1786.. »

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