Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, LXX, « Je n'ai pas oublié, voisine de la ville... ». Commentaire
Publié le 19/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, LXX, « Je n'ai pas oublié, voisine de la ville... ». Commentaire. Ce document contient 1211 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.
«
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, LXX, « Je n'ai pas
oublié, voisine de la ville...
».
1. Je n'ai pas oublié, voisine de la ville,
2. Notre blanche maison, petite mais tranquille ;
3. Sa Pomone (1) de plâtre et sa vieille Vénus (2)
4. Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus,
5. Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe,
6. Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe,
7. Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux,
8. Contempler nos dîners longs et silencieux,
9. Répandant largement ses beaux reflets de cierge
10. Sur la nappe frugale et les rideaux de serge (3).
1.
Pomone : déesse latine des fruits et des jardins.
2.
Vénus : déesse latine de l'amour.
3.
serge : sorte de tissu.
Poème composé d’une seule strophe > un dizain.
10 alexandrins.
Rimes suivies, du type AA, BB.
Ex : « superbe, gerbe ; curieux, silencieux ».
NB : « Vénus / nus » > ne riment pas tout à fait.
Alternance des rimes féminines (qui se terminent par –e, -es, -ent) et des rimes
masculines.
Césures à l’hémistiche.
Ex : vers 1, 2 > la marquer en lisant le poème.
Je n’ai pas oublié > souvenir.
Le poète évoque son passé.
I- Un souvenir
A- Le souvenir de l’enfance
• Poème sans titre composé d’une seule phrase.
• « Notre blanche maison » > « notre » : possessif, le poète + une 2 epersonne à laquelle
il s’adresse => sa mère.
NB : Dans une lettre à sa mère datée du 11 janvier 1858, Baudelaire écrit : « « Vous n'avez
pas remarqué qu'il y avait dans Les Fleurs du Mal deux pièces vous concernant, ou du
moins allusionnelles à des détails intimes de notre ancienne vie » => ce poème est l’un
des deux textes en question..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, LXX, « Je n'ai pas oublié, voisine de la ville... ». Commentaire
- Sujet: Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, « Remords posthume ». Commentaire
- Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, Spleen et Idéal, LXXXIII, « L'héautontimorouménos ». Commentaire
- L’Hymne a la Beauté « spleen et idéal » Charles Baudelaire « les fleurs du mal »
- Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, Bénédiction. Commentaire