Chardja

« 1 / 2 12a Chardja 1 Chardja est un des plus petits et des plus pauvres des sept États arabes qui composent la Côte des Pirates (2 600 km2, 80 000 habitants dont 40 000 dans la capitale).

Toutefois, Chardja est en train de regagner en partie la prééminence qu'il connaissait il y a un peu plus d'un siècle dans cet ensemble.

Victime des progrès de son voisin Doubal, le plus grand des sept États et le second pour la puissance et la richesse, Chardja, grâce à son nouveau souverain, le cheik Khalecl Ibn Mohamecl, est en pleine transformation économique.

2 L'État de Chardja, dont les limites ne sont pas encore très précises, comprend, outre la ville de Chardja sur le golfe Persique et le territoire en grande partie désert qui s'étend à l'intér1eur de la presqu'ile, une petite enclave sur la côte de l'océan Indien où se trouve le port naturel de Khor Fakkan.

L'envasement de la crique de Chardja, source de l'ancienne et très modeste pros­ périté de l'État pendant la décennie 1960-1970, avait para­ lysé le malgre commerce de cet émirat.

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Une alde du Fonds de développement du Conseil de l'Union des émirats a permis de construire le premier port capable de recevoir des navires de tonnage moyen sur la côte orientale de la péninsule, à Khor Fakkan.

La jetée a été achevée à la fin de.

1968 et la pêche produit un million de tonnes de poisson par an, dont l'exportation vaut des revenus appréciables.

3 La ville de Chardja, récemment encore misérable vil­ lage de pêcheurs, est devenue un centre commercial et financier moderne.

Grâce à l'aide du Fonds de déve­ loppement, un système urbain de routes, une centrale électrique et une usine des eaux modernes ont été cons­ truits et un plan de développement agricole sur 150 hec­ tares a été mis en œuvre.

Le cheik Zaid d'Abou Dhabi a fait cadeau à son voisin, le cheik Khaled Ibn Moha­ mad, d'une route de 85 kilOmètres conduisant au centre { Il 1 " ' ' ' ~ 2 / 2. »