Chapitre VII (Pierre et Jean, pages 170-171): commentaire (Maupassant)

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Pour susciter l'intérêt du lecteur, le narrateur a déjà, à deux reprises, signalé l'existence de la pièce dans laquelle il nous fait pénétrer. Au chapitre III, lors de sa visite de l'appartement, Pierre avait remarqué la « délicieuse salle à manger en rotonde ayant vue sur la mer » (p. 99). Puis, au chapitre iv, Mme Roland avait parlé d'une « petite salle à manger en rotonde tout à fait coquette pour un garçon » (p. 119). Le lecteur a donc été prévenu par le narrateur : la pièce dans laquelle il pénètre est le joyau de l'appartement. L'intérêt du lecteur est également relancé par le geste théâtral du héros : « Jean ouvrit brusquement la porte de gauche » (1.1-2). La remarque selon laquelle « la mère et le fils avaient mis là toute la fantaisie dont ils étaient capables » (l. 4-5) contient évidemment une réserve. Elle met cependant le lecteur en appétit. Il s'attend à une heureuse surprise.