Chapitre 8 : Le fonctionnement des organisations – Synthèse et cas
Publié le 16/01/2023
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Chapitre 8 : Le fonctionnement des organisations – Synthèse et
cas
Pour assurer un fonctionnement cohérent, il est nécessaire de répartir les tâches et de diviser le travail
dans l’organisation.
I.
Caractériser la division du travail
A.
La division verticale du travail
La division verticale du travail consiste à séparer les tâches d’encadrement et les tâches d’exécution.
Elle détermine le nombre de niveaux hiérarchiques dans l’organisation.
Une ligne hiérarchique qui
correspond aux cadres assurant la liaison entre la direction générale et les exécutants est alors
constituée.
Celle-ci peut être plus ou moins importante
B.
La division horizontale du travail
La division horizontale du travail consiste à répartir les tâches entre les salariés d’un même niveau
hiérarchique.
La répartition des tâches conduit à définir les postes de travail dans l’organisation.
Cette définition des postes de travail peut privilégier :
‐ la spécialisation des salariés qui réalisent des tâches réduites et répétitives : l’organisation
parcellise les tâches ;
‐ la polyvalence des salariés qui réalisent des tâches nombreuses et variées : l’organisation
favorise l’enrichissement des tâches.
Questionnement de synthèse :
4.
Pourquoi est-il nécessaire de répartir les tâches et de définir les postes de travail dans
une organisation ?
Afin que l’organisation du travail soit efficace, il est nécessaire de diviser le travail de manière
verticale (séparation des tâches d’encadrement et d’exécution) et horizontale (répartition des tâches
entre salariés d’un même niveau hiérarchique).
La répartition des tâches et des responsabilités conduit
à définir des postes de travail pour chaque membre de l’organisation.
5.
Expliquez l’intérêt d’avoir recours à une spécialisation des postes dans une organisation
du travail.
La spécialisation des postes favorise l’utilisation des compétences spécifiques de chaque membre de
l’organisation lui permettant ainsi d’être performant dans les tâches qu’il doit réaliser.
La
spécialisation des postes qui conduit à parcelliser le travail, peut apparaître à un moment donné
comme une nécessité afin que chacun des membres de l’organisation puisse répondre au mieux aux
sollicitations de l’environnement.
119
Chapitre 8
6.
Montrez que la spécialisation s’oppose à la polyvalence.
La spécialisation consiste pour un salarié à réaliser des tâches réduites et répétitives.
Elle conduit à une
parcellisation des tâches alors que la polyvalence permet à un salarié de réaliser des tâches variées.
La
polyvalence favorise l’enrichissement des tâches.
7.
Quel est l’intérêt de favoriser la polyvalence dans une organisation du travail ?
La polyvalence des salariés permet à l’organisation s’adapter plus rapidement à un environnement
complexe et changeant.
Elle favorise la flexibilité de l’organisation.
II.
Distinguer les types d’organisation du travail
A.
Une organisation rigide du travail
Une organisation du travail rigide s’apparente au taylorisme repose sur trois principes qui trouvent leur
origine dans l’OST (organisation scientifique du travail) mis en place par Taylor :
‐ une division horizontale du travail avec une forte spécialisation des postes de travail (les
tâches sont répétitives) ;
‐ une division verticale du travail avec une forte hiérarchie (séparation des postes
d’encadrement et des postes d’exécution) ;
‐ un salaire au rendement qui consiste à rémunérer le salarié à la tâche pour gagner en
productivité.
Cette forme d’organisation du travail est adaptée à un environnement stable, prévisible et à un mode
de production en grande série (produits standardisés).
https://www.dailymotion.com/video/x6wfmqa
Q2/3/4 P96
B.
Une organisation souple du travail
Une organisation du travail souple s’apparente au toyotisme inventé par l’ingénieur japonais Ohno et
repose sur :
‐ une polyvalence des salariés qui réalisent des tâches nombreuses et variées.
Ces derniers sont
autonomes et responsables ;
‐ une production à la demande du client en flux tendus qui permet de réduire les gaspillages
(lean management).
Cette forme d’organisation du travail est adaptée à un environnement complexe, instable, imprévisible,
en perpétuelle évolution et à un mode de production à l’unité ou en petite séries (produits
différenciés).
Elle permet d’obtenir un haut niveau de flexibilité (adaptation aux sollicitations de
l’environnement) et de réactivité (rapidité de réponse à la demande).
L’organisation souple : GROUPE PSA : L'Usine du Futur – YouTube + doc 3 p 97
En quoi cette usine respecte les principes du toyotisme ?
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• Exercice : Vidéo « la mise à mort du travail » à visionner à partir de 3m40 jusqu’à 17min10
https://youtu.be/hgXjCUzEcS0
Question :
- Quelles sont les évolutions du secteur tertiaire ?
- Quel est le type d’organisation du travail chez Carglass ? Pourquoi ?
- Quelles sont les critiques que l’on peut faire de ce type d’organisation du travail ?
121
Chapitre 8
III.
Comment assurer un fonctionnement cohérent des
organisations
A.
Par des mécanismes de coordination
Les mécanismes de coordination permettent d’articuler les tâches divisées et réparties entre les
membres de l’organisation.
La coordination du travail est effectuée par simple
communication informelle (généralement orale).
L’ajustement
mutuel
La coordination du travail est effectuée grâce à un
responsable hiérarchique qui donne des ordres à ses
subordonnés et contrôle leur travail
La coordination du travail est effectuée grâce à des
procédures de travail définies avec précision.
Ces
procédures peuvent être automatisées.
La supervision
directe
La
standardisation
des procédés de
travail
La coordination du travail est effectuée par la fixation
d’objectifs à atteindre.
Elle nécessite un système de
contrôle (reporting).
La
standardisation
des résultats
La
standardisation
des qualifications
Cette méthode est utilisée quand le travail nécessite
une large autonomie due à la formation spécifique de
celui qui exécute le travail.
Les membres de l’organisation adhèrent à des normes
établies pour l’organisation dans sa globalité, qui
correspondent à des valeurs collectives partagées, des
croyances provenant de l’histoire de l’organisation, de
pratiques communes aux membres de l’organisation.
La
standardisation
des normes
Exemple : dans un restaurant, deux....
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