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Chapitre 5 : Les réponses de l’organisme face au stress

Publié le 10/05/2024

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« Chapitre 5 : Les réponses de l’organisme face au stress https://youtu.be/uELFQiSJAwg?list=TLGG26UcHXSx1UsxNjA0MijAyMQ Les situations stressantes sont courantes dans le monde actuelle.

Elles sont variées (des évènements imprévus, déroutants ou inquiétants) mais elles conduisent toutes aux mêmes réactions biologiques.

Face à de telles perturbations de notre environnement, l’organisme réagit par un ensemble de réponses, rassemblées sous le terme de stress biologique.

Comment les mécanismes du stress biologique permettent à l’organisme de faire face à l’agent stresseur ? Supports : Voir exemples de situations stressantes I- Le stress aigu (bon stress) 1) Le stress aigu : une réponse de l’organisme adaptative à l’agent stresseur Quels sont les réponses de l’organisme à une situation stressantes ? En biologie, le mot « stress » décrit une situation contraignante pour un individu (agissant alors comme un stimulus) ainsi que l’ensemble des réactions qu’elle engendre.

Lorsque cette réponse est ponctuelle, on parle de stress aigu.

Le stress aigu est une réaction normale de l’organisme qui permet de faire face à la situation. Voir activité réponse organisme à un agent stresseur et TP huître Bilan : Modification environnementale, agression physique ou perturbation psychologique déclenchent des réponses adaptatives identiques : c’est le stress aigu. Certaines réactions de l’organisme sont activées (rythme cardiaque, rythme respiratoire, augmentation de la glycémie, pression artérielle) ; d’autres sont inhibées (digestion, réaction immunitaires) : tout l’organisme est prêt à l’action.

Cette adaptabilité permet à l’individu d’adopter un comportement approprié pour répondre à la situation stressante : fuir ou combattre.

Le stress aigu se déroule en deux phases de réponses successives : dans un premier temps la phase d’alarme ( avec intervention de l’hormone adrénaline) et dans un second temps la phase de résistance (avec intervention de l’hormone cortisol). Voir TP huître adrénaline Bilan : L’adrénaline provoque une augmentation de la fréquence cardiaque, respiratoire et une hausse de la glycémie lors de la phase aigue. 2) La phase d’alarme Les adaptations physiologiques du stress permettent de répondre à l’agent stresseur. Elles sont provoquées par la sécrétion d’adrénaline. Quels mécanismes conduisent à la sécrétion d’adrénaline ? Voir activité phase alarme : - Document 1 : par IRMf , lors d’un stress, on voit qu’une région du centre du cerveau s’active : ce sont notamment les amygdales. - Document 2 : des singes à qui on a détruit les amygdales deviennent insensibles au stress.

Pour conclure, ce sont les amygdales cérébrales qui vont déclencher la phase d’alarme du stress.

Elles activent l’hypothalamus. - Document 5 : En effet sur ce document, on voit que la stimulation de l’hypothalamus entraîne une libération d’adrénaline - Document 6 : Ce sont les cellules chromaffines de la médullo-surrénale qui libèrent l’adrénaline dans le sang par exocytose après avoir été stimulées par le nerf sympathique = splanchnique Bilan : La phase d’alarme est caractérisée par la libération d’adrénaline (délai de quelques secondes à quelques minutes).

La coopération entre diverses régions du cerveau dont le cortex préfrontal et le système limbique (amygdale, hippocampe) aboutit à une analyse immédiate de la situation stressante.

Les messages nerveux générés stimulent alors l’hypothalamus.

Les neurones hypothalamiques stimulent de manière indirecte par l’intermédiaire de divers relais synaptiques les organes effecteurs (cœur, poumons et foie par activation du système nerveux sympathique) ainsi que la glande médullosurrénale. Les cellules chromaffines de la médullosurrénale libèrent alors par exocytose l’adrénaline dans le sang (Voir Schéma phase alarme) 1) La phase de résistance et le retour à l’équilibre La stimulation du système limbique et l’hypothalamus conduit à une sécrétion rapide d’adrénaline par la glande médullo-surrénale : c’est la phase d’alarme au stress.

La sécrétion de cortisol intervient plus tardivement et correspond à la phase de résistance.

Quels mécanismes conduisent à la sécrétion de cortisol ? Comment l’organisme sort-il du stress aigu ? Voir activité phase de résistance (reprendre bilan) Voir expérience prouvant le rétrocontrôle Expérience test : corps cellulaire de neurone hypothalamiques cultivées en présence d’un dérivé du cortisol, placé en présence d’AC anti CRH de couleur rouge : le cytoplasme des corps cellulaires est très peu rouge : les neurones de l’hypothalamus ont produit très peu de CRH Expérience témoin : corps cellulaire de neurone hypothalamiques en présence d’AC.... »

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