CHAPITRE 5 : LE CONTROLE SOCIAL

« CHAPITRE 5 : LE CONTROLE SOCIAL INTRODUCTION : Le contrôle social désigne les moyens employés par la société pour surveiller (comme les radars sur les routes) et sanctionner (par exemple, les amendes pour excès de vitesse) les comportements déviants. A) CONTROLE FORMEL ET CONTROLE INFORMEL 1.

Contrôle formel : Exercé par l'État, il est codifié, prévisible et implique des personnes inconnues pour constater et sanctionner, telles que les CRS, les juges et les amendes. 2.

Contrôle informel : Réalisé par des proches, il n'est pas codifié, varie en fonction des relations personnelles, et peut être imprévisible, comme le cas où l'omission de souhaiter un anniversaire peut avoir des conséquences non définies. B) DEVIANCE ET DELINQUANCE - La déviance : Un écart par rapport à la norme sociale, par exemple, ne pas saluer les voisins. - La délinquance : Une violation de la loi, comme attaquer une banque. C) JUSTICE REPRESSIVE ET JUSTICE RESTITUTIVE - Justice répressive : Traditionnelle, axée sur l'impression et la punition publique, exemplifiée par des méthodes telles que la décapitation en place publique. - Justice restitutive : Plus moderne, vise à indemniser les victimes sur les plans matériel et moral, prenant en compte la diversité des préjudices. D) SANCTION POSITIVE ET SANCTION NEGATIVE 1) Sanctions positives - Primaire : Récompenses pour des comportements souhaitables, comme un cadeau pour un bon bulletin. - Niveau académique : Félicitations pour des performances exceptionnelles. - Niveau professionnel : Récompenses telles qu'un voyage pour le meilleur commercial. - Au niveau de l'État : Distinctions honorifiques comme la Légion d'honneur. 2) Sanctions négatives - Dans le cadre familial : Priver de dessert en cas de faute. - Au lycée : Avertissements, exclusions. - Dans le milieu professionnel : Blâmes, avertissements. - Au niveau de l'État : Juridictions spécialisées selon la nature des infractions. V) LES STATISTIQUES DE LA DELINQUANCE A) Un sujet controversé Les statistiques officielles sont souvent sous-évaluées en raison de nombreux facteurs tels que le non-signalement, les longues attentes, et la préférence pour les mains courantes plutôt que les plaintes. Les enquêtes de victimisation révèlent une sous-estimation significative des infractions mineures et une surestimation des crimes graves. B) LES RESULTATS.... »