Chapitre 5 : Le bilan radiatif terrestre

« Chapitre 5 : Le bilan radiatif terrestre Bilan radiatif : quantifie lʼénergie, sous forme de rayonnement, reçue et perdue par la Terre La Terre a 4,5 milliards dʼannées, elle est donc sous le rayonnement solaire depuis tout ce temps.

On pourrait alors penser que pendant ces 4.5 milliards dʼannée, elle a accumulé lʼénergie reçue du soleil et que sa température augmente, or elle est restée stable.

On cherche alors à comprendre ce qui a permis cette stabilité. Comment expliquer que la température de surface de la Terre reste relativement stable ? Lune : -20°C Terre : 15°C I.

Le rayonnement solaire reçu par la Terre Problème : Quelle est la proportion de la puissance émise par le Soleil qui atteint la Terre ? Bilan: Comme tous les objets du système solaire, la Terre ne reçoit quʼune infime fraction de la puissance solaire totale. La puissance solaire reçue par un astre dépend essentiellement de son rayon et de sa distance au Soleil.

Plus son rayon est grand, plus la puissance solaire reçue est élevée.

Plus la distance au Soleil est grande, plus la puissance solaire reçue par unité de surface est faible. La puissance solaire moyenne reçue par la Terre en 24 heures, au sommet de son atmosphère, est dʼenviron 340 W.m2 II.

Le devenir de la puissance solaire reçue Activité 2 : la puissance solaire reçue Puissance solaire reçue 342 W.m-2 Atmosphère Terre Puissance solaire absorbée 170 W.m-2 Bilan : Lorsque la lumière solaire pénètre dans l’atmosphère, elle est renvoyée dans différentes directions par ses constituants : c’est le phénomène de diffusion. Une partie de l’énergie solaire reçue repart ainsi vers l’espace. La lumière qui atteint la surface terrestre va également subir une réflexion. La proportion d’énergie lumineuse qui est réfléchie est caractérisée par l’albédo.

Celui-ci varie de 0 à 1, et est d’autant plus élevé que la surface est réfléchissante. Par exemple : les surfaces sombres comme les océans et les forêts réfléchissent peu la lumière (faible valeur d’albédo), au contraire des surfaces claires comme les nuages, les étendues de glace et les déserts dont l’albédo est élevé. En tenant compte de la proportion de chaque type de surface et de leurs albédos, on peut calculer que.... »