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Chapitre 2 : Les affections du corps : En quoi et comment le corps peut-il être souffrant ?

Publié le 30/05/2024

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« Chapitre 2 : Les affections du corps En quoi est comment le corps peut-il être souffrant ? I.

L'affection naturel : l’épreuve de l’âge : le vieillissement et la mort Le corps est obligatoirement confronté à la mort.

Il est emmené à subir diverse mutation physique dans son évolution ; de la naissance jusqu’au vieillement le corps subit des mutations physique par le processus de vieillissement notamment.

En France l’espérance de vie d’un homme et de 79 ans alors que pour une femme elle est de 83 ans.

Cette différence est dû à la consommation excessive d’alcool et de tabac par les hommes.

Les progrès en termes de soins, d’hygiène et d’alimentation ont permis l’allongement de l’espérance de vie.

Néanmoins, très inégaux d’un Etat à un autre (en Ethiopie l’espérance de vie est de 40 ans).

L'homme est témoin du vieillissement progressif de son corps.

Il tente donc de s’adapter de façon différente.

Davide Le Breton développe l’idée qu'un corps vieillissant trouve résonnance avec la fragilité de la condition humaine ; “le travail du vieillissement est évocateur de la mort sans pouvoir l’endiguer”.

Le vieillissement, socialement, est perçu comme enlaidissement (ride, affaissement des chairs, perte de cheveux, cheveux blanc) et voire un déclassement : le vieillissement induit la perte de certaines capacité (voir moins bien, entendre moins bien, etc.) déclassement aussi par rapport au rôle du corps vieillissant dans la société car il est en retrait (retraite) de la vie sociale d’où le sentiment d’inutilité éprouvé par celui qui vieillit mais également perçu comme une charge par la société.

Cela porte donc atteinte au mentale des personnes concernées.

La personne qui vieillit éprouve une certaine dépossession de soi à la fois physiquement et mentalement.

Le culte de la jeunesse et de la beauté a pour effets de ne vouloir ni vieillir, ni mourir par peur de dépossession de soi même si la mort est inévitable.

Le refus de vieillir ou de se voir vieillir fait partie des réalités notamment de nos sociétés contemporaine et moderne.

Le personnage d’Oscar Royal adore sa beauté et refuse l’idée de pouvoir vieillir.

Ce refus de vieillir se traduit par de la chirurgie ou de produit hyaluronique ou de Botox.

D'où la recherche du corps métamorphoser et qui obéit à la tyrannie de la représentation.

La chirurgie réparatrice correspond bien à la métamorphose du corps mais ne correspond pas au refus de vieillir mais elle est utilisée après un accident. II.

Les causes multiples de la souffrance du corps 1.

Le travail Le corps est ancré dans le monde physique réel.

Il est exposé à de multiple sollicitation dont certaine l’épuise ou sont source de souffrance.

Paul Ricoeur dans son œuvre “Soi-même comme un autre” appréhende la souffrance comme une douleur mais aussi comme une diminution de la capacité d’agir. On va voir notamment que le travail peut être une souffrance du corps.

Le terme de travail vient du mot Tripalium qui veut dire souffrance en Latin.

En effet, l’esclavage a imposé une torture et une souffrance du corps. Karl Marx dans “la capitale” présente le corps comme un instrument de production.

Même si l’esclavage a été abolit, les travailleurs sont des forces productives.

Il dénonce l’assujettissement du corps, des prolétaires à la bourgeoisie, d’où une exploitation de l’homme par l’homme.

L'homme vends à bas prix sa force de travail.

Le travail à la chaine, est un travail déshumanisé.

L'ouvrier spécialisé fais le même geste sans arrêt, soumis à des cadences soutenues de travaille.

Le travail est vécu par l'homme en souffrance. Certains travaux, notamment ceux dans le bâtiment épuisent le corps entrainant des maux. La réforme des retraites est une question d’actualité et l’opposition au prolongement d’une durée de travail même si elle est minime est révélatrice de la perception du travail à savoir une contrainte, aliénation ou même souffrance.

La majorité des gens ne le perçoivent pas comme un épanouissement. 2.

La maladie Dans les maladies de courte durée, les souffrances sont limitées contrairement aux maladies de longue durée comme les cancers qui implique une grande souffrance physique et également mentale et morale.

Mettre fin à la souffrance est important ce qui fais partie des politiques médicale.

Thomas Perillux et John Cultiaux dans l’ouvrage “Destins politique de la souffrance” mentionne notamment les actions sociales et politique pour mettre fin à la souffrance des corps et notamment en médecine, cela est devenue une règle déontologique.

Dans certains pays, mettre fin à la souffrance par l’euthanasie très contrôlé en Suisse ou en Belgique par exemple. 3.

Le corps face au risque sanitaire Il y a eu des épidémies qui ont décimé des populations pendant des siècles (la peste).

Quand il y a eu la recherche scientifique, il y a eu un grand pas dans la lutte contre les épidémies.

La tuberculose durant le 19ème siècle a été contré grâce au principe de vaccination avec la révolution Pasteurienne. Les antibiotiques ont aussi été découvert avec la Pénicilline.

AU XXème siècle, la grippe espagnole a fait 20 millions de morts.

Il y avait aussi le SIDA qui est apparu au cours du XXème et il n’est toujours pas enrayé.

Enfin, il y a eu la pandémie du COVID avec des virus absolument mutant.

L'évolution de la recherche médicale a permis d’enrayer certaines maladies, pour autant, d’autre émerge.

Il est dit qu’il y aura de plus en plus de maladie virale comme le covid dans les prochaines années. 4.

Le corps victime du travail.... »

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