chapitre 13 de la deuxième partie du premier volume de « histoire de ma vie » - Sand
Publié le 03/01/2022
Extrait du document
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Le passage que je vais présenter aujourd’hui est tiré du chapitre 13 de la deuxième partie du
premier volume de « histoire de ma vie » de George Sand, qui se situe à la page 186-187
Ce premier livre est plus centré sur la jeunesse de George Sand je ne vais pas m’attarder à
présenter l’œuvre ni l’auteur vu qu’on l’a déjà étudié en cours.
Je vais juste contextualiser la situation La famille d’Aurore Dupin (George Sand) séjourne à ce
moment en Espagne : son père est officier dans l’armée d’occupation napoléonienne.
Dans l’extrait qu’on va étudier, Sand nous parle d’une partie de son enfance plus
précisément d’un événement assez marquant pour elle (qu’on verra par la suite) qui lui est
arrivée lors de ce voyage à Madrid.
On a ici une page de description d’une scène qui
symbolise, l’états d'âmes de la petite Aurore ,comment elle a fait pour surmonter un passage
marquant à travers un jeu et l’imaginaire et aussi une description d’un paysage et qu'elle
voyait à travers la terrasse .
Lecture du passage
Nous allons donc nous demander comment cet extrait permet à George Sand de surpasser
cet états d'âmes à travers le jeu et un fantastique avec une touche de Mysticisme
J’ai décidé de découper l’extrait en 2 parties on a
Une première partie qui se concentre principalement sur la solitude de la petite fille à travers
des jeux étranges que je vais d’ailleurs nommer « premier solitude de l’enfant » du début de
l’extrait jusqu’à « j’étais étonnée qu’elle s’arrêtât quand je m’arrêtais »
Et ensuite une deuxième partie que j’ai intitulé « contemplation des mameluks » en raison de
leur impact et sur l’imagination de la petite Aurore et de l’admiration de les regarder de
« quand j’avais assez dansé » jusqu’à la fin de l’extrait « je sentais vivement la poésie »
Alors dans cette première partie on va voir que George Sand entame directement avec une
description de son ressentie au moment du passage « aussitôt que je me voyais seule dans
ce grand appartement que je pouvais parcourir librement » comme je l’ai dit dans mon
découpage ici la petite fille nous fait ressentir sa solitude à travers cette phrase, en effet la
jeune aurore sans enfant pour jouer avec elle, fait l’expérience de la solitude.
C’est tout aussi
un euphémisme : rendre cette réalité de solitude moins brutale pour l’enfant.
Ensuite elle continue avec « je me mettais devant la psyché » c’est une façon ou plutôt un jeu
pour l’enfant de ne plus être seule comme si son reflet dans le miroir était une personne à
part entière pour rappelle « Psychè est le nom d'un personnage mythique, tandis qu’une
psyché est un miroir.
Grand miroir mobile, pivotant sur deux montants ou dans un châssis, ce
qui permet de l'incliner et de se regarder en pied »
Ensuite Seule sans ami dans ce grand appartement, elle prend comme compagnon de jeu
son lapin dans des scènes de sacrifice où elle joue la prêtresse.
Cette scènes au début parait
un peu lugubre et étrange mais pour George Sand c’était juste un jeu de rôle, du théâtre
qu’elle a déjà vu auparavant elle ne comprend pas tout à fait le jeu qu’elle entreprend
Elle associe dans ses jeux, son miroir puisqu'elle prend plaisir à faire refléter son image et
celle de son lapin : "le lapin et moi nous adressions en pantomime des saluts, des menaces,
des prières aux personnages de la psyché ».
Tous les deux aussi dansent alors "le boléro"
(c’est une Danse espagnole).
Les jeux qui sont décrits ici sont du théâtre et de la danse..
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