Chapitre 1 : Mers et océans : au cœur de la mondialisation Cours 2 : Entre appropriation, protection et liberté de circulation
Publié le 27/05/2022
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Chapitre 1 : Mers et océans : au cœur de la mondialisation
Cours 2 : Entre appropriation, protection et liberté de circulation
1- Les tensions autour des routes maritimes et de l’exploitation des ressources :
A- Le contrôle des ZEE :
a- Les ZEE (Zone économique exclusive) :
Une ZEE est un espace maritime situé entre les eaux territoriales (bande de 12 milles de larges de
large depuis le rivage) et les eaux internationales (sous le contrôle d’aucun état).
Juridiquement, elles ne sont pas un espace placé sous le contrôle de l’état côtier, toutefois, ce dernier
bénéficie de l’exploration et de la gestion exclusive des ressources de cet espace maritime.
Pour autant, il n’a pas le droit d’y supprimer la liberté de navigation.
Les USA possèdent le plus vaste ZEE du monde (11.3 million de km 2).
b- Les tensions autour des limites des ZEE :
Les limites des ZEE posent encore problème aujourd’hui, certains pays voisins n’arrivent pas à trouver
un accord fixant la limite séparant leurs zones, chacun cherche à agrandir son territoire et à exploiter
les ressources naturelles.
Les espaces les plus contestés sont souvent ceux des petits îlots car longtemps ils ont été inhabités et
peu exploitables jusqu’à ce que l’on découvre un gisement sous-marin.
(Le Brésil par exemple).
Certains états cherchent à étendre leur ZEE, en effet, ces derniers peuvent le faire s’ils prouvent
géologiquement que leur marge continentale (zone sous-marine qui comprend le plateau continental)
va au-delà des limites maximales.
L’état doit faire une demande aux instances internationales pour l’extension.
Les rivalités des états
sont souvent causées par ces extensions.
(Le Brésil veut agrandir sa ZEE par exemple).
B- Les tensions pour le contrôle des routes maritimes :
a- Le droit maritime pour préserver la liberté de navigation :
Le principe fondamental du droit maritime est celui de la liberté de navigation y compris dans les eaux
territoriales d’un état, ce dernier doit garantir le libre passage des navires étrangers s’ils ne présentent
aucun risque.
Seules les eaux intérieures (situées en retrait de la ligne de base du littoral) sont exclues
du principe de liberté de navigation.
EXEMPLE : Le Canada veut contrôler le passage des navires en arctique au Nord-Ouest, il affirme
que cette route traverse ses eaux intérieures et selon le droit maritime, c’est légal.
Les USA au
contraire disent que cette route relève du droit international qui garantit la liberté de navigation.
EXEMPLE : Même exemple pour la Russie avec l’UE et les USA pour la route Nord-Est.
b- Les tensions autour des détroits et des canaux :
Le détroit d’Ormuz est un point de passage stratégique pour le commerce mondial de pétrole, ce
dernier relie les producteurs d’hydrocarbures du Moyen-Orient aux marchés d’Asie, d’Europe et
d’Amérique du Nord.
Il est au cœur des tensions régionales depuis des années, ce détroit est protégé
par l’Iran et Oman, pourtant, l’Iran dénonce la présence de forces étrangères dans la région (USA), il a
donc menacé à plusieurs reprises de bloquer le détroit en cas d’action militaire sur la zone..
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