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Chapitre 1: La violence dite terroriste (page 7 à 15)

Publié le 11/02/2024

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« Chapitre 1: La violence dite terroriste (page 7 à 15) I: l’action du terroriste II: L’explication des attentats III: le pro l terroriste -> les malades mentaux, les religieux, les ingénieurs IV: l’interprétation réaliste -> les pensées, l’argent, les limites V: Explication organisationnelle VI: Lutte pour la reconnaissance -> situation/ sentiment de non-reco, cas du 11/09, l’expérience de non-reconnaissance fi VII: La propagande -> l’importance de la propagande, les discours de la propagande Chapitre 1 : La violence dite terroriste Violence : la violence se dé nit de façon traditionnelle par une action qui cause une blessure physique, elle peut être constater par un médecin ; mais il y aussi la violence psychologique qui peut en réalité être bien plus importante, comme les évènements du 11 septembre 2001. I. L’action du terroriste Pour Bruce Ho man, analyste politique américain, le terrorisme frappe l’imagination plus que le physique, car en e et le terrorisme suscite la crainte.

Avec des frappes possibles n’importe quand, sur beaucoup de personnes possibles.

Les personnes frappées représentent quelque chose, ce sont des gures d’une plus grande cause. Mais dans l’action réelle, les terroristes crient plus qu’ils n’agissent, ils donnent l’impression de frapper partout et tout le temps, alors que les actions restent modeste.

Peu de personne sont tuées par le terrorisme, alors qu’il parait omniprésent, car il joue sur le harcèlement. Ainsi, le terrorisme se caractérise par deux critères: - la volonté de terroriser, qui est un critère objectif - la réalité d’un nombre très faible de « terroristes » -> personne ne veut être quali é comme tel.

Un terroriste ne l’est que dans les yeux des autres, c’est un acteur faible en légitimité, avec peu de prestige, de ressource et la réalisation d’action semblables aux actions de pays démocratiques. (EX : les actions des États-Unis sont plus légitimes car ils sont un État, comme les actions violentes des policiers sur les Gilets jaunes, et les pays riches ont plus de moyen pour se valoriser et agir, on admire ceux qui sont forts). Il y a di érentes formes de terrorismes, d’abord suivant les objectifs politiques, de gauche (vise à détruire l’État, à l’émancipation), ou à droite (retour à la nature, à la pureté). Les idées terroristes, sont que nous sommes naturellement des hommes et des femmes, que nous ne pouvons être homosexuel etc.

L’idéologie repose sur l’idée de bien absolu, ils sont prêt à sacri er des innocents, des gens pour le bien.

Les actes terroristes sont presque toujours en réseaux clandestins, cachés (il faut un rite d’initiation pour Al-Qaida). Certains auteurs ont di érenciés les terroristes par le choix des personnes ciblés, contre des chefs des représentants, ou plus de monde, dont les civils.

Les terroristes peuvent aussi être caractérisés par leur idéologie, leur cible, leur forme.

Mais il y a aussi pleins de di érentes formes de violence, si on s’attarde sur le nombre de victime la violence terroriste est « faible », mais elle est devenue une pensée primordiale car tout le monde en parle.

Il y a plus d’accidents de la route, des violences conjugales, les maladies… Les terroristes marquent les esprits, ils nous font croire eux-mêmes qu’ils sont à craindre, ils apparaissent dans les médias.

Ils mettent en scène la violence, notamment en ciblant des lieux (les Twins Towers, le pentagone) ou des personnes qui sont émotionnellement symboliques.

Ils sont capables de communiquer, via les actes physiques, leur omniprésence.

Ils frappent par des actes barbares, qu’ils lment. ff fi ff fi ff ff fi ff fi fi Nous pensons aussi que le terrorisme est important, parce dans notre logique médiatique, le capitalisme de base, lorsqu’on est un journaliste, on dépend de l’audience et de l’audimat, le journaliste cherche le spectaculaire, l’information qui frappes les esprits dans le capitalisme de base. L’autre aspect, les hommes politiques en perte de légitimité peuvent instrumentaliser le terrorisme pour consolider leur leadership.

Cela s’est particulièrement vu aux États-Unis, en 2001 avec Bush. II.

L’explication des attentats Pour expliquer les attentats suicides et les actions terroristes, on se penche sur la psychologie des terroristes.

On peut penser que l’instabilité mentale fait qu’ils sont capables d’accomplir de tels actes.

On peut voir dans la personne du terroriste un sociopathe, égocentré, paranoïaque cependant ces caractéristiques peuvent se retrouver chez les hommes politiques. Dans un sens le terroriste est di érent de la population globale.

Pour plani er un attentat il ne faut pas être totalement déséquilibré et faire preuve de maitrise de soi.

L’explication psychologique est alors limitée. La seconde explication porte sur le fanatisme religieux.

Ceux qui se font exploser par exemple ont des convictions.

La plupart des djihadistes ne sont pas des gens éduqués religieusement.

Les acteurs qui commettent les attentats suicides sont endoctrinés : lavage de cerveau.

Ces acteurs ont vécu une vie anomique (changements fréquents, instabilité totale).

En général les acteurs djihadistes maitrisent mal l’arabe puisqu’ils sont radicalisés en anglais.

La religion est donc peu explicative et assez simpliste. Des exceptions existent cependant : le camionneur de Nice semble plus déséquilibré.

Mais ce n’est pas l’action dominante. III.

Le pro l terroriste §1.

Les malades mentaux Les terroristes sont perçus comme des acteurs fous, avec des pathologies mentales.

Ils sont déséquilibrés et laisse libre à leurs pulsions sous le couvert de Al-Qaïda, ce sont des gens bou és par la haine, qui veulent faire mal et se donner de l’importance. Il y a un pro l minimal pour un acteur qui va devenir un acteur djihadiste.

Ils ont souvent un ego narcissique surdéveloppé, se voyant comme les combattants de Dieu, des martyrs.

Ils font des vidéos pour se mettre en scène. EX : Ben Laden lui-même était un grand narcissique.

Fils de milliardaire, il fait ses études en Suède, où il n’acceptait pas les interdictions de stationnement, il préférait se garer dans des stationnements interdits et recevoir des amendes. Ces pro ls peuvent être ceux de djihadistes mais aussi d’hommes politiques. Ils sont réellement malades.

Mais il faut beaucoup de sang froid pour aller jusqu’au bout en sachant que l’on va mourir, ils faut un important contrôle de soi. §2.

Les « religieux » On observe qu’au moment des attentats tous les djihadistes croient subjectivement qu’ils sont au service de la puissance divine.

Ils ont dans leur tête un ensemble de règles, et de conviction religieuse qu’ils suivent. Ils ne sont pas forcément éduqués de façon religieuse, ce sont des enfants d’immigrés qui ont voulu s’adapter.

On est en présence d’enfants beaucoup plus religieux que leurs parents.

Au contraire lorsqu’il étaient enfants ou adolescents, ils voulaient à tout prix imiter leurs parents.

(EX : un des initiateurs de l’attentat de Londres, iman de Pillsbury, est né en 1957, lorsqu’il est arrivé en Angleterre dans les années 80.

Il voulait s’amuser.

Son premier travail est videur de bar, première copine est une prostitué, et ensuite il s’est marié pour avoir la nationalité.

Il a trouvé sa religion dans un processus de grande nombre de djihadistes ont une vie laïque). Normalement, ce qui sont strictement religieux ne sont pas des terroristes, car en religion il est déconseillé de tuer. ff fi fi fi ff fi fi fi On présente l’attentat non pas comme un suicide mais comme un acte qui tue les autres, et ensuite le terroriste.

On tord la religion pour justi er ce qui est normalement injusti able pour la religion. §3.

Les ingénieurs Tout d’abord on peut penser qu’il n’y a rien à voir entre les sciences et le terrorisme mais on peut dire qu’il y a une a nité élective (pas de lien de cause à e et) entre ces deux domaines. Quelqu’un qui est favorisé dans une vision très scientiste (il y a une vérité) et évolutionniste (c’est tout qui compte) est déterministe.

Si on est ingénieur on pense que la science est totale, tout est déterminé, on raisonne à partir de tout.

Cet état d’esprit on le trouve dans certaines formations scienti ques (statisticien par exemple).

Ils ont un raisonnement froid et logique en fonction de certains raisonnements (les Imams sont des scienti ques religieux).

On remarque une systématisation de la pensée.

L’ingénieur ou le scienti que qui n’a pas fait expérience de la liberté humaine, peut croire que toutes ces lois s’appliquent à l’humain comme à la mécanique : c’est la chosi cation des êtres humains.

Pour nous il n’y a rien de scienti que dans le djihadisme. Les événements du vendredi 3 février 2017 (un homme entre au Louvres et s’attaque à des militaires avec des machettes) con rment le fait que le rationalisme n’était pas présent cependant on retrouve le message : vous avez la supériorité matérielle mais nous nous avons du courage, un mépris de la mort, une abnégation.

On oppose à la supériorité technologie une symbolique immatérielle. Conclusion : A priori, aucune explication à elle seule ne peut expliquer qui se radicalise ou pas. Il y a certains facteurs (on raisonne en terme probabiliste) qui favorisent le phénomène de radicalisation. Notamment la supériorité américaine.... »

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